Cela circule sur le web : pour l’avocat des parents, « il y a encore des possibilités d’élucidation »

A lire, ce texte sur internet dont le thème est « la justice » et qui va vous ravir.

Le titre (pour l’avocat des parents, « il y a encore des possibilités d’élucidation ») est évocateur.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.

La crédibilité est de ce fait impérieuse en ce qui concerne cet article.

La date de publication est 2024-02-02 07:49:00.

L’article en question :

L’avocat de Jean-Marie et Christine Villemin, les parents du petit Grégory, considère que la vérité est toujours possible dans ce dossier criminel. L’enquête est toujours en cours à l’instruction à Dijon.

La vérité éclatera-t-elle un jour? L’avocat Thierry Moser, qui conseille depuis des années les parents de Grégory Villemin, estime que, même 40 ans après les faits, le dossier criminel concernant l’enlèvement et la mort du petit garçon en 1984 peut être élucidé. « Il y a encore des possibilités d’élucidation de ce crime épouvantable », estime-t-il auprès de nos confrères de La Provence.

Grégory Villemin a été retrouvé mort, ligoté dans les eaux de la Vologne, le 16 octobre 1984. Le petit garçon de 4 ans avait été enlevé devant le domicile de ses parents à Lépanges-sur-Vologne. Le début d’une affaire criminelle marquée par l’hystérie de l’opinion publique, des journalistes, et par les errements judiciaires.

« Aujourd’hui, nous savons, nous croyons savoir, nous pensons savoir et nous savons certainement qui a fait quoi, comment, pourquoi, dans ce dossier », indique Thierry Moser.

Dossier relancé

Ce dossier criminel, vieux désormais de près de 40 ans, a connu un énième rebondissement en 2017, près de 10 ans après la réouverture du dossier en 2008. « En 2007, je suis allé au laboratoire de police technique et scientifique de Lausanne pour rencontrer le professeur Margot détaille l’avocat à la retraite. Je lui ai demandé de me faire un rapport sur ce que la science pouvait faire qu’elle ne pouvait pas faire à l’époque du crime. Muni de ce rapport d’expertise privé, en 2008, j’ai obtenu la réouverture du dossier. La suite, c’est que le dossier est toujours pendant à Dijon. »

En 2017, Murielle Bolle, soupçonnée d’avoir été présente lors de l’enlèvement du petit Grégory, Marcel et Jacqueline Jacob, le grand-oncle et la grande-tante de la victime, avaient été mis en examen sur la base d’éléments nouveaux. Un an plus tard, la mesure était annulée en raison d’un vice de procédure.

« On a des convictions, mais il faut les démontrer. On compte sur le fait que des langues peuvent se délier et sur les progrès de la science », poursuit Thierry Moser.

Un « corbeau » identifié

Il y a quelques mois, un « corbeau » qui a écrit une lettre anonyme menaçante aux grands-parents de Grégory Villemin, a été identifié. De l’ADN retrouvé sur cette lettre anonyme a été comparé aux données du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) dans le cadre de nouvelles expertises autorisées en janvier 2021 par la justice, et demandées par Christine et Jean-Marie Villemin, parents de l’enfant.

Il s’agissait de recherches en « ADN de parentèle », une méthode qui permet de relier une empreinte génétique avec d’autres issues de la même parenté afin d’en vérifier la conformité avec celles présentes dans le FNAEG. Cette comparaison a permis d’identifier l’auteur de la lettre: une femme qui vivait à Paris à l’époque. Entendue, cette dernière a confirmé avoir écrit la lettre mais a nié toute participation à l’assassinat. Elle a été qualifiée de « fausse piste », par la justice.

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