Un quartier flambant neuf a été construit à Phnom Penh, la capitale du Cambodge, reproduisant la capitale française. Il est destiné aux ultra-riches. Découvrez les images.
Au Cambodge, l’un des pays les plus pauvres d’Asie, un nouveau quartier d’inspiration haussmannienne a été construit pour les ultra-riches, indique Le Figaro.
Un « mini Paris »
« C’est magnifique ! C’est une fierté pour le Cambodge », lance Heng Sokharith, 49 ans, propriétaire d’un bloc de style parisien de plusieurs étages, abritant le siège de son entreprise d’ameublement au rez-de-chaussée.
Sur les images diffusées par TV5 Monde, on aperçoit des promenades aménagées, des cafés et un arc de triomphe, en face du fleuve Mékong, qui reflète une élégance raffinée. Il s’agit en fait d’un « mini Paris » qui se vend comme une enclave de chic destinée aux riches, à l’abri des embouteillages et des nuisances sonores.
Le quartier est appelé « Elysée », et se trouve précisément dans la capitale Koch Pich, une île devenue le symbole de la renaissance de Phnom Penh, après des décennies de guerre civile jusqu’aux années 1990.
Ouvert à la mondialisation
Le Cambodge s’est distingué par l’un des taux de croissance les plus élevés de la planète ces vingt dernières années, mais avec des inégalités persistantes. Les richesses restent en effet regroupées dans les mains d’une élite proche de l’ancien Premier ministre Hun Sen, qui a dirigé le pays pendant près de quarante ans avant de céder sa place, l’été 2023, à son fils Hun Manet.
L’objectif de cette construction est d’attirer les investisseurs étrangers, avec des prix compétitifs dans la région, mais aussi les jeunes élites cambodgiennes. « Que le client veuille acheter, louer, ou obtenir un retour sur investissement, il est le bienvenu », déclare Thierry Tea, vice-président du promoteur OCIC à l’origine du projet. Le petit royaume est également ouvert à la mondialisation.
1 300 dollars pour les grandes surfaces
À l’Elysée, un mètre carré peut coûter environ 1 300 dollars pour les grandes surfaces, explique Thierry Tea, soit un montant un peu inférieur au PIB par habitant annuel. Malgré un prix prohibitif pour une grande majorité de Cambodgiens, plus de 80% des 229 unités ont été vendues, assure le dirigeant, en reconnaissant que toutes n’étaient pas forcément habitées.
Avec ses quelques piétons, le quartier, lancé en 2015 et qui s’approche de l’achèvement des travaux, pour un coût total de 400 millions de dollars, paraît toutefois bien moins animé que le reste de Phnom Penh.
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