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Cambodge : jusqu’à 100 000 personnes seraient réduites en esclavage par des cybercriminels chinois

C’est une enquête édifiante que l’on peut lire ce mercredi dans le Los Angeles Times. Elle raconte le destin de ces milliers de travailleurs asiatiques, détenus au Cambodge par des mafias chinoises.

Tout commence, raconte l’article, avec une publication sur les réseaux sociaux. Généralement une banale offre d’emploi, proposant un job très bien rémunéré, comme employé dans une plateforme de service client. Beaucoup de jeunes hommes et de jeunes femmes se laissant appâter, répondent à la proposition et des personnes viennent alors les chercher pour les conduire directement au Cambodge.

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Ce n’est qu’une fois arrivés à la frontière qu’ils prennent conscience d’être tombé dans un piège, comme le raconte ce jeune père de famille chinois, témoignant auprès d’Al Jazeera : « j’ai fini par comprendre que quelque chose ne se passait pas correctement lorsque j’ai vu des personnes nous attendre avec des armes », dit-il. « La seule chose que j’ai espéré, c’est qu’ils ne les utilisent pas contre nous… »

Rapidement, c’est tout un système d’emprise et de tortures physiques et psychologiques qui se met en place et que décrivent les victimes interrogées par le quotidien américain. Les passeports sont immédiatement confisqués à leur arrivée. On attend d’eux qu’ils réalisent chaque jour des arnaques par téléphone ou sur internet. L’une des plus répandues consiste à se faire passer pour une jolie jeune femme, afin d’extorquer de l’argent à de naïfs célibataires.

Arnaqué par une annonce en ligne, voici donc ces esclaves forcés d’arnaquer à leur tour d’autres personnes. Ceux qui y parviennent le mieux sont récompensés : un peu de nourriture ou d’argent de poche. Les autres sont battus, forcés de faire des pompes ou enfermés dans de minuscules pièces, détaille le Los Angeles Time.

Les autorités cambodgiennes évoquent bien le chiffre de 100 000 personnes impliquées dans cette industrie mais refusent catégoriquement le terme d’esclavage. Selon le quotidien, elles préféreraient évoquer de simples conflits entre salariés et employeurs, à propos de « différends contractuels ».

Russie : fin de la mobilisation partielle, les mariages célébrés dans le pays affectés ?

C’est l’une des conséquences un peu surprenantes de cette mobilisation qui avait été décrétée en septembre dernier et à laquelle le ministère de la Défense russe a mis fin officiellement ce lundi.

Sur les quelque 300 000 hommes concernés, beaucoup sont ceux qui ont épousé leur compagne avant de rejoindre la ligne de front, nous apprend le Moscow Times dans une enquête repérée par Courrier International. Plus de 60 % d’augmentation du nombre de célébrations dans certaine région du pays. L’effet : de l’amour et des promesses que se sont faites ces jeunes couples déchirés par la guerre. Mais le résultat, aussi, de certains avantages matériels conférés par le mariage : la famille des hommes mobilisés pouvait en effet bénéficier de la gratuité des transports, de certaines allocations et primes. Et en cas de décès, l’état s’engageait à verser une indemnité de 5 millions de roubles, à la femme du défunt.

Les autorités russes l’avaient d’ailleurs bien compris puisque la mobilisation faisait partie des motifs dérogatoires, permettant aux couples de se marier immédiatement, sans avoir à subir le délai d’un mois normalement prévu par la loi.

États-Unis : hommage à un jeune prodige du rap, tué la nuit dernière…

Il s’agit de Takeoff, membre de l’ultra-populaire groupe Migos, reconnu pour avoir contribué à révolutionner la scène hip-hop d’Atlanta. Un groupe qui cumule plusieurs milliards d’écoutes sur les plateformes de streaming.

Le jeune rappeur est mort tué par balle dans la nuit de lundi à mardi au Texas, lors d’une fusillade qui a éclaté dans un bowling le soir d’Halloween. On ne connaît pas encore toutes les circonstances du drame mais le très informé site  TMZ évoque une simple partie de dés qui aurait fini par dégénérer.

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Le rappeur Takeoff lors d'un concert en juin 2018 à Los Angeles en Californie.
Le rappeur Takeoff lors d’un concert en juin 2018 à Los Angeles en Californie.
© AFP – Leon Bennett

Parmi les réactions reprises dans la presse, celle du député démocrate Jamaal Bowman, qui se dit « fatigué de voir mourir de jeunes hommes noirs ». Même chose pour le boxeur Chirs Eubank, proche de Takeoff, qui réclame : « quelque chose doit changer dans l’industrie ».

Ces derniers mois, la liste des rappeurs tués aux Etats-Unis n’a cessé de s’allonger. Souvent victimes de fusillades. Takeoff, de son vrai nom Kirshnik Khari Ball, avait 28 ans.

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