10 285 km en autostop : l’aventure de la Tarnaise Lisa Girard-Fabre vers le Cambodge

, 10 285 km en autostop : l’aventure de la Tarnaise Lisa Girard-Fabre vers le Cambodge

l’essentiel Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a le goût de l’aventure. Lisa Girard-Fabre, 21 ans, partira au Cambodge en septembre pour travailler dans une ONG. Sa seule contrainte pour faire ces quelque 10 285 km : ne pas prendre l’avion. 

Quand elle nous répond au téléphone, Lisa Girard-Fabre est déjà sur la route. Covoiturage direction Porto. Pour le moment en vacances, elle se fait la main avant de partir, le 5 septembre, pour le Cambodge.

Pendant quatre mois, elle va voyager sans prendre l’avion pour atteindre Phnom Penh. Tarnaise d’origine, Lisa fait des études de relations internationales à Bordeaux. L’année prochaine, elle fait un volontariat à « Pour un sourire d’enfant », une ONG qui ouvre des centres scolaires pour des enfants éloignés de la scolarité au Cambodge. Lisa y donnera des cours de conversation en anglais.

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Comme ce volontariat ne dure que 6 mois, elle a décidé de passer le reste de l’année à voyager. Et quelle que soit la distance, pas question de prendre l’avion. « Déjà, pour réduire l’empreinte carbone de mon voyage. Et en plus j’adore le stop, c’est vraiment une aventure atypique », explique Lisa.

Son goût du stop est né sur les routes d’Egypte. « Il n’y avait plus de bus pour aller à l’aéroport. J’étais dans une auberge, et une fille m’a conseillé de faire du stop. J’ai adoré. » Si le stop reste son moyen de transport favori, elle se réserve la possibilité de prendre le train ou le bus. « Le stop ça demande beaucoup d’énergie sociale », explique-t-elle.

La débrouillardise à toute épreuve

Son trajet est déjà défini. Lisa compte traverser l’Europe puis la Turquie, faire ensuite le tour de la mer Caspienne en passant par la Russie direction le Kazakhstan, puis la Chine, le Vietnam, et enfin, le Cambodge. Sur son dos, sa maison : un sac à dos « de 15 kg maximum ». Elle dormira chez l’habitant grâce à l’application couchsurfing.

Lisa attend avec impatience le jour du départ. Voyager seule pendant si longtemps ne lui fait pas peur – elle en a l’habitude – sa seule appréhension concerne les éventuels problèmes administratifs qu’elle pourra rencontrer le long de son trajet. Notamment le visa chinois, difficile à obtenir. 

Dans son entourage, son projet suscite tout type de réactions. Ses amis sont plutôt enthousiastes mais sa famille est plutôt sur la réserve. »Chacun me donne son a priori sur des pays qu’il ne connaît pas… » souffle-t-elle.

Au cours de son voyage, elle tiendra un journal de bord sur son compte Instagram, notamment pour remplir une cagnotte en ligne qu’elle reversera à l’ONG. Mais aussi pour transmettre sa passion. « Je veux donner aux gens envie de voyager sans avion et sans avoir peur de l’autre. » Avant de conclure : « Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas la même langue qu’on n’a pas plein de choses à se raconter… »

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