Ce local du 8 quai Miredames d’une ancienne franchise de coiffure est resté inoccupé pendant des années… il reprend vie aujourd’hui avec un salon dédié au tatouage.

Passionnée de tatouage depuis toujours, Joana Goudjerkan, (ou Hanna de son nom d’artiste) jeune femme photographe est aujourd’hui tatoueuse après des formations en France et au Cambodge principalement (d’où sa maman est originaire). Dans le métier, elle a pour « parrain » : David Cardoso, « Raspoutine », un maître en la matière basé à Nice. En solo, dans son salon fraîchement décoré, Joana présente son travail avec une prédilection pour les fleurs ou plutôt l’art floral comme en témoigne son poignet qui arbore un joli lotus !

Sur son dos la jeune femme explique que « c’est un moine dans un temple, au Cambodge, qui a réalisé ces tatouages à fortes symboliques avec emplacement précis pour chaque tatouage ». Certains ont pour vocation de révéler la force ou la protection et bien d’autres vertus. L’abondance de salons sur la ville n’effraie pas la jeune femme ; des salons qu’elle a fréquentés avec, dit-elle, « les particularités de chacun ». Particularité aussi des clients, comme cette femme venue se renseigner pour des tatouages sur des cicatrices après opération des seins ou ce tatouage en hommage à un papy disparu pour une autre personne.

« La démarche est souvent liée à l’émotionnel », explique la maman de Joana qui sait de quoi elle parle puisque Joana est imprégnée par le Cambodge dans l’approche de sa pratique artistique.

Pour l’ouverture, Joanna propose une journée de petits tatouages flash et petits prix, sans rendez-vous, ce vendredi 4 août.

Elle organisera plus tard d’autres évènements comme la venue de son parrain célèbre David Cardoso.

N’hésitez pas à pousser la porte de ce salon où cette jeune femme avenante évoquera avec vous sa passion déclinée à l’infini…

Quelles sont les qualités requises pour un bon tatoueur ou une bonne tatoueuse ? Joana met en en avant prioritairement, « l’hygiène et être à l’écoute du client ! ».

Après échanges, la nouvelle tatoueuse castraise élabore un projet et le soumet avec quelquefois des approches originales comme la retranscription d’une écriture d’un être cher, disparu ou pas, comme une marque d’amour indélébile !

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