Au Cambodge, l’opposition évincée

Le premier ministre Hun Sen cambodgien, au pouvoir depuis trente-huit ans. CINDY LIU/REUTERS

À deux mois des législatives, le Parti de la bougie, seule concurrence crédible au Parti du peuple cambodgien, a été interdit de participer au scrutin.

Phnom Penh

La flamme orange du Parti de la bougie ne fera pas briller les élections législatives cambodgiennes du 23 juillet prochain. Le principal parti d’opposition du pays a été interdit de participer au scrutin, tuant dans l’œuf la seule concurrence crédible au surpuissant Parti du peuple cambodgien (PPC) du premier ministre Hun Sen, au pouvoir depuis trente-huit ans. Le Conseil constitutionnel a validé jeudi 25 mai la décision prise dix jours plus tôt par la commission électorale, qui avait annoncé que le parti ne remplissait pas les critères pour se lancer dans la course à la députation. «La décision de la commission électorale est conforme à la Constitution», a sobrement déclaré Prom Vichet Akara, vice-secrétaire général du Conseil constitutionnel.

Selon les deux institutions, le Parti de la bougie n’a pas été en mesure de fournir la version originale de son inscription auprès du ministère de l’Intérieur. Un document datant de 1998, qui a été saisi par les autorités lors d’une perquisition…

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