Notre staff va faire la lumière sur cet article qui vient de paraître, dont la thématique est «la justice».
Le titre (Girondins de Bordeaux. Le tribunal suspend l’arrêté qui interdit le déplacement des supporters à Valenciennes) résume tout l’article.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu.
Il n’y a aucune raison de douter de la fiabilité de ces infos.
L’article a été diffusé à une date mentionnée 2023-09-16 11:47:00.
L’Association nationale des supporters (ANS), sentant le coup venir, avait saisi le tribunal avant même la publication de l’arrêté (finalement intervenue quelques minutes après que le préfet avait été convoqué). Selon l’avocat de l’ANS, « la préfecture n’avait aucun argument pertinent à l’audience ».
Une décision implacable
“Sud Ouest” s’est procuré le jugement du tribunal administratif du Nord. Il est implacable. Il indique d’abord qu’il n’existe ni « antagonisme » ni « contentieux » entre ultras valenciennois et bordelais, et ajoute qu’un groupe ultra nordiste « soutient » ses homologues girondins, et « souhaite leur permettre d’assister au match dans un cadre organisé ». La division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a d’ailleurs estimé que ce match ne présentait pas de « risque de troubles à l’ordre public ».
Par la suite, si le tribunal rappelle que les ultras bordelais n’ont pas respecté l’interdiction de se déplacer à Ajaccio le 21 août dernier, il est formel : « il ne résulte pas de l’instruction et notamment des pièces produites par le préfet (du Nord) qu’ils auraient agressé les supporters du clubs adverses et qu’ils seraient à l’origine des violences physiques et verbales ayant eu lieu ». Les différentes vidéos amateurs qui ont circulé en avaient déjà attesté.
Le jugement ajoute par ailleurs que « les allégations du préfet quant à l’existence de dissensions entre les Ultramarines et les North Gate et les risques de violences entre eux sont insuffisamment étayées ».
Dernier point : « Le préfet ne précise pas en quoi le dispositif de sécurité qui doit être déployé à cette occasion (98 stadiers et 72 forces de l’ordre pour 8000 spectateurs attendus, NDLR) serait insuffisant pour assurer l’ordre public. » Le tribunal souligne que la préfecture n’a produit « aucune pièce » pour « corroborer » que la mobilisation de forces de l’ordre à l’occasion du match de rugby France – Uruguay à Lille jeudi empêchait d’en déployer suffisamment au Hainaut ce samedi.
« Ils peuvent aller partout dans le stade »
Suite à ces débordements, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel a décidé de fermer le parcage visiteur bordelais pour les deux déplacements à venir, Valenciennes et Guingamp. Dès lors, à quoi s’attendre ce samedi au Hainaut ?
Pierre Barthélémy, l’avocat de l’ANS, explique : « La LFP a interdit au club de Bordeaux de gérer le parcage. Mais les supporters bordelais peuvent y aller si le VAFC ou la préfecture le souhaitent. Sinon, ils peuvent aussi aller partout ailleurs dans le stade. » Avec 900 kilomètres à parcourir pour un coup d’envoi à 19 heures, les fans des Girondins les plus décidés auront sans doute pris la route avant même la décision du tribunal.
Dans l’après-midi, les Ultramarines ont annoncé “le cœur lourd” et “plein d’amertume” qu’ils renonçaient à se déplacer à Valenciennes, précisément parce que la décision est arrivée trop tard.
Bibliographie :
De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Quatrième Étude,Le livre . Ouvrage de référence.
Langue des signes française/Justice,(la couverture) .
Vocabulaire anglais-français à l’intention des apprenants avancés/J,Le livre .