250 km de générosité le long du Mekong

Si on n’y prête pas une attention particulière, on pourrait presque se dire « Tiens, ils ont encore couru 250 km en cinq jours pour l’association Ptera Clara comme ils l’avaient fait l’année dernière. » Il n’empêche qu’ils étaient 7 coureurs, 14 cyclistes et une équipe mixte qui se sont lancés le 25 décembre dans cette course caritative. Et ils sont tous arrivés à bon port le 30 décembre au matin. 250 km, c’est quand même s’enfiler cinq marathons en cinq jours.…

C’est la troisième année consécutive que Véronique MESSINA organise ce challenge humanitaire : relier Kratié à l’association Ptea Clara qui officie dans la banlieue sud de Phnom Penh.

A l’arrivée, les participants affichent tous le sourire de la performance accomplie, de la seule victoire qui compte, celle remportée sur soi-même et d’avoir allier le bon au beau.

 

Adriana & Nadine
Adriana &  Nadine

Adriana et Nadine sont venues de France pour participer à la course. Adriana vivait au Cambodge, elle est rentrée précipitamment il y a trois ans suite à des problèmes de santé. C’est dans l’ultra trail qu’elle trouve la force de combattre la maladie. Elle y a fait la connaissance de Nadine et décidérent ensemble de créer l’association Liber Trail pour promouvoir les bienfaits du sport et récolter des fonds pour l’association Ptea Clara. Nadine, elle, découvre le Cambodge pour la première fois. En une semaine, pas de visite de temple, pas de plage, pas de sorties culturelles, mais un voyage inoubliage… Elle a découvert un Cambodge authentique qui a su la séduire.

 

Claire, Amret, Boramey
Clair, Amret & Boramey

Claire faisait partie l’année dernière des trois personnes qui avaient accompli l’exploit. Cette année, elle est venue accompagnée de son fils Amret, 10 ans seulement, qui a accompagné sa mère à vélo. Il n’était pas le seul enfant, puisque Boramey, 14 ans, a lui aussi accompagné son père.

 

Prasnar
Prasnar

Pour Prasnar, dont c’est la première participation, la course à pied est un moment d’échange avec des amis, sans stress, ni compétition. Il s’entraîne 1h30 quatre fois par semaine, et pour cette épreuve, il a déroulé 30 km durant quelques week-ends. Il apprécie de se retrouver entre gens partageant la même passion, des sortes de doux dingues, dit-il.

 

Franck
Franck. Photo Jean François Périgois

 

Franck, le père de Boramey, a découvert l’ultra Trail il y a 6 ans. Il apprécie aussi l’absence de compétition et l’excellente ambiance qui existe lors de la course et lors des temps de repos.

Il était une quarantaine à s’être joint à la course pour le dernier tronçons entre Areiksart en Ptea Clara. 

Tous les participant on tenu a féliciter Veronique Messina pour la qualité de l’organisation et la beauté du parcours qu’elle a imaginé.

Alors, Ptea Clara, qu’est-ce que c’est ?

Ptea Clara est née de la volonté de Sandra Rousseau de faire quelque chose pour ce pays et notamment lutter contre la prostitution.

Biologiste, elle a connu le Cambodge en 1991-1992 avec MSF. Elle revint en 2002 avec son mari pour adopter Clara, son premier enfant, et sous l’impulsion du Dr Keosan, décide d’ouvrir un orphelinat en 2007. Elle y héberge à l’époque 6 enfants placés par l’action sociale.

Sandra
Sandra 

Aujourd’hui, ils sont 160, dont 60 qui dorment là. Les plus jeunes ont trois mois. Le principal projet pour l’année prochaine est de monter des ateliers de mécanique pour apprendre un métier à ceux qui sortent de l’école.

 

Ptea Clara
Photo Jean François Périgois

 

{link} Ce post a été trouvé sur internet par notre rédaction voici la source Source