« Il y a une véritable aspiration à la danse au Cambodge, ce qui est inhabituel », a déclaré Valentin Rodriguez, attaché culturel de l’ambassade de France au Cambodge et directeur adjoint de l’Institut. Et cette aspiration s’applique à toutes les formes de danse, qu’il s’agisse de la danse classique khmère ou des danses folkloriques, a-t-il ajouté.
Le Festival « Danse comme je bouge »
Ainsi, pendant deux week-ends, à partir du jeudi 8 décembre, l’Institut français présente de la danse classique khmère, du théâtre Bassac ainsi que des spectacles de danse contemporaine française avec des artistes cambodgiens et français de premier plan lors d’un festival intitulé « Danse comme je bouge ».
Ce Festival intégrera également, le 10 décembre, une démonstration de Bokator donnée par la Fédération cambodgienne de Kun Bokator. Il s’agit de célébrer cet art martial khmer remontant à l’époque angkorienne, qui a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO le 29 novembre 2022, a précisé Valentin Rodriguez.
Le premier week-end, des artistes de l’Université royale des beaux-arts mettront en scène « Vireak Neary Banteay Srey ». Il s’agit de la légende du temple de Banteay Srey selon laquelle les femmes ont pris la relève et se sont battues pour leur pays après que leurs maris aient été tués ou faits prisonniers par l’ennemi.
Et le deuxième week-end, les danseurs classiques khmers de l’école de danse Princesse Boppha Devi de Phnom Penh présentent un extrait du ballet « La légende d’Apsara Mera » sur la fondation mythique du royaume khmer, que la défunte princesse avait chorégraphié.
Des danseurs français de premier plan
L’Institut a invité pour le premier week-end des artistes français de premier plan qui expriment sur scène les défis auxquels les gens sont confrontés pour faire face au monde d’aujourd’hui. Leila Ka, qui a débuté dans la danse par le hip hop, interprétera Pode Ser, une expression portugaise signifiant peut-être, et Alexandre Fandard, qui est à la fois plasticien et chorégraphe, présentera « Comme un symbole ».
Et le deuxième week-end, Loïc Touzé, danseur, chorégraphe et professeur renommé qui a travaillé avec des musiciens, des acteurs, des plasticiens et des artistes de cirque, donnera une « conférence dansée » au cours de laquelle il parlera et dansera de la vie d’un danseur et de l’histoire de la danse dans « Je suis lent, une histoire de la danse dansée, Loïc Touzé ».
L’institut aura eu 100 000 visiteurs cette années
Alors que le Cambodge est véritablement sorti de la pandémie en 2022, l’Institut français a pu relancer ses activités et marquer son trentième anniversaire avec un programme proche de l’époque pré-pandémique. Parmi les activités les plus récentes, il y a eu des conférences pour marquer le 100e anniversaire du défunt roi Norodom Sihanouk et le 13e festival international Photo Phnom Penh, qui s’est déroulé en octobre et novembre 2022 dans plusieurs lieux de la capitale.
L’Institut aura ainsi accueilli plus de 100 000 visiteurs à la fin de 2022.
a précisé Valentin Rodriguez.
Il est prévu en 2023 d’équiper les jardins de l’Institut d’une grande scène permanente. Cela qui permettra d’accueillir de grandes productions, a indiqué Valentin Rodriguez. « Cela répondra à un besoin, le nombre de scènes est limité dans la capitale » a-t-il ajouté.
Pour plus d’informations sur les spectacles présentés dans le cadre de « Danse comme je bouge » :
Michelle Vachon, Cambodianess
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