Quoi penser de ce texte : Tribunal : de la prison pour le jeune « livreur Uber shit »

Dans le cadre de notre mandat d’information, nous publions ci-dessous un article vu sur internet aujourd’hui. La thématique est «la justice».

Son titre (Tribunal : de la prison pour le jeune « livreur Uber shit ») est parlant.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Il n’y a pas de raison de ne pas croire de la fiabilité de ces infos.

Voici ll’article mentionné :

« Les réseaux de trafiquants ne fonctionneraient pas sans ces petites mains », tempête la vice-procureur, s’adressant à *Ali, 19 ans, poursuivi pour trafic de stupéfiants. « Pour cet appât du gain, vous risquez 10 ans de prison », assène-t-elle.

Interpellé le 10 octobre dernier, par les douaniers au péage de Lestelle de St Martory, Ali était en possession de 211 gr de cocaïne dissimulés au fond d’une trappe dans le coffre arrière de son véhicule. Sa première version des faits est fantaisiste : « Un individu armé d’un couteau l’aurait menacé et forcé à transporter de la cocaïne. Le 13 octobre, il est placé, après exploitation des téléphones, GPS et investigations diverses, sous mandat de dépôt à la prison de Tarbes.

Traduit en comparution immédiate, dans le box, Ali décide de s’expliquer : « J’étais au chômage. Je cherchais un emploi. » Après une prise de contact avec son cousin, il postule et s’inscrit sur un site réponse « S ».

Il transmet un CV, avec photo, adresse, copie du permis de conduire, pour un contrat qualifié de « livreur Uber shit », par la vice-procureur.

Elle poursuit : « Avec toutes ses informations, il était sous emprise, ainsi que sa famille ». Ali travaille environ 4 à 5 jours, pour un montant de 600 € environ.

La valeur marchande du produit saisi est estimée à 13 926 € par l’administration douanière.

La vice-procureur requiert entre autres, 10 mois ferme avec mandat de dépôt.

Pour maître Majid Diab, du barreau de Montpellier, « C’est le bon pigeon, une personne vulnérable au casier vierge, qui a cédé au chant des sirènes. Il fait deux aller retour Toulouse-Tarbes, parce que le produit n’est pas jugé de bonne qualité.

De plus il règle le carburant sur ses deniers ». L’avocat plaide pour un aménagement de peine justifié par une promesse d’embauche. Après délibéré, le prévenu écope de 18 mois de prison dont 8 assortis d’un sursis probatoire de 2 ans, soit 10 mois sous bracelet électronique, obligations de travail, de payer l’amende douanière de 13 926 €, interdiction de contacts avec son cousin, confiscation du véhicule et du téléphone.

*(Prénom modifié).

Bibliographie :

 » Je ne parlerai qu’à ma juge « . Voyage au coeur de la justice des enfants,Le livre .

Justice,Le livre .

Théorie de la justice de John Rawls,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.