Entretien avec ces deux femmes engagées, à l’occasion de la projection au Kid.
« Le Maine libre » : Comment est née votre association ?
Marie-France des Pallières : « Avec mon mari Christian, à l’heure de la retraite, nous étions partis faire un périple en camping-car au Cambodge en 1995 et nous avons découvert l’horreur des enfants vivant dans la décharge de Phnom Penh. Nous sommes revenus en France pour lever des fonds afin de mener une action d’envergure et aider ces enfants. En 1996 est née l’association Pour un sourire d’enfant. Elle est privée à 99 % avec 400 bénévoles et 8 500 parrains, 600 salariés au Cambodge et 6 en France pour limiter les coûts. L’association vit de dons, parrainages et mécénat ».
Au Cambodge votre association est appréciée ?
« Oui, de nombreux ministères sont à nos côtés pour aider les enfants à aller de la misère vers un métier grâce aux parrainages. Ce soir, je suis venue parler de l’action que je continue malgré le décès de mon époux en 2016. Je suis revenue en France ce mois-ci pour présenter une vingtaine de séances et je suis heureuse de passer à La Flèche où la famille Cachan a fait un beau travail ».
Ici Brigitte, vous êtes une marraine de longue date ?
Brigitte Cachan : « Oui. Avec Eric et nos trois enfants, nous sommes dans le bain du parrainage depuis 13 ans. Mamie (le surnom de Marie-France) a rapidement validé une date pour venir ici. Elle va sillonner la France avant de repartir à la fin du mois de mai. Pour un sourire d’enfant a sorti 6 500 enfants de la misère de la décharge et 6 500 autres sont dans un programme de formation à un métier, d’éducation, d’hébergement. C’est colossal, l’association prend en charge l’intégralité de leurs besoins, ça nous motive ».
Que dire sur la passion de Marie-France ?
« Il suffit de l’écouter raconter sa vie pour les petits cambodgiens. Elle a été décorée au Cambodge où elle est une grande personnalité. En France, elle est commandeur de la Légion d’honneur et avec son mari ils avaient reçu le prix des Droits de l’homme en 2000 puis le prix Dupuis institut de France. C’est une femme pleine d’humanité qui a passé beaucoup de temps à combattre la machine à misère ».
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