Infos pour les passionnés : Menace d’attentat dans le TGV Colmar-Paris : le suspect n’est « pas dangereux », assure son avocat

Dans le cadre de notre mission d’information, nous publions ci-dessous un papier vu sur le web il y a à peine quelques minutes. Le propos est «la justice».

Son titre (Menace d’attentat dans le TGV Colmar-Paris : le suspect n’est « pas dangereux », assure son avocat) parle de lui-même.

Le chroniqueur (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Vous pouvez de ce fait faire confiance aux informations qu’il divulgue.

Le post a été publié à une date indiquée 2023-02-05 14:02:00.

« Mon client est schizophrène. » Me Elliot Hellenbrand a tenté de désamorcer tout de suite l’affaire autour de son client, coupable d’avoir causé un grand moment de peur dans un TGV Colmar-Paris. Ce vendredi matin, à bord d’un train aux côtés de 280 autres passagers, un homme de 24 ans aurait menacé « de se faire exploser » en demandant à des passagers s’ils croyaient en Dieu. L’individu avait alors été interpellé pour « menace de commettre un attentat » après l’immobilisation du train en gare de Lorraine aux alentours de 8 heures.

L’avocat de l’homme a assuré ce dimanche que son client, « schizophrène en rupture thérapeutique », n’était « pas dangereux », dénonçant une « récupération politique ». Selon Me Hellenbrand, les passagers auditionnés « disent tous » que son client, qui n’était « pas dans son état normal », s’est « juste plaint d’un mal de crâne, en disant : ma tête va exploser, je vais exploser aujourd’hui ». « Ce qui me choque, c’est la façon dont les politiques se servent de choses improbables », a réagi Me Elliot Hellenbrand, déplorant une « récupération politique horrible ».

Aucun « élément de radicalisation »

Ce samedi, le procureur de la République de Metz, Yves Badorc, avait déjà indiqué que le suspect avait « contesté avoir proféré des menaces », précisant que, selon les témoins entendus, il aurait effectivement plutôt dit « je vais exploser ».

L’homme sera jugé le 14 avril en correctionnelle à Metz pour « menace de destruction dangereuse pour les personnes » et « usage de produits stupéfiants », les analyses ayant mis en évidence une consommation de cocaïne. Une perquisition a été menée chez le mis en cause, son téléphone a été examiné et aucun « élément de radicalisation » n’a été trouvé, a encore insisté Me Hellenbrand en concluant : « S’il s’appelait Jean Dupont, qu’il avait été blanc et bien rasé, il n’y aurait pas eu de problème. »

Ce sujet vous a passionné vous adorerez pareillement ces ouvrages:

Droit de l’administration publique/La notion de responsabilité administrative,A voir et à lire. .

La protection des décideurs publics face au pénal,Clicker Ici .

Responsabilité pénale et fonction politique,Clicker Ici .