Hommage à Phnom Penh à ceux qui sont tombés pour la France

Dans toutes les représentations diplomatiques de la France à l’étranger, une cérémonie est organisée le 11 novembre à Phnom Penh pour commémorer la paix et rendre hommage à tous ceux qui sont morts pour la France.

L’armistice du 11 novembre 1918 mit un terme à la Première Guerre mondiale qui fit au total dix millions de morts, dix-huit millions si l’on compte les pertes civiles (1,4 million de morts et presque 4 fois plus de blessés et de mutilés parmi les troupes françaises, ainsi que 300.000 victimes civiles).

Depuis 2012, en plus d’être le jour anniversaire de la signature de l’armistice de 1918 et de « commémoration de la victoire et de la paix« , l’hommage rendu le 11 novembre a été étendu à tous les « morts pour la France » des conflits anciens ou actuels. Tous les morts pour la France qu’ils soient civils ou militaires sont désormais honorés lors de ces cérémonies.

Dans toutes les représentations diplomatiques de la France à l’étranger, une cérémonie est organisée le 11 novembre pour commémorer la paix et rendre hommage à tous ceux qui sont morts pour la France.

Cette année, pour la première fois, une première partie de la cérémonie s’est déroulée devant le Monument aux morts de la Grande Guerre (« Roup pi ») reconstruit par les autorités cambodgiennes et inauguré le 14 juillet 2023 par le Premier ministre de l’époque Hun Sen.

 

Photo : Ambassade de France

 

Ce sont 151 Cambodgiens et 33 Français du Cambodge sont morts lors de la Première Guerre mondiale. En déposant une gerbe devant ce Monument, l’Ambassade de France souhaite rendre un hommage particulier aux Cambodgiens engagés dans la Première guerre mondiale aux côtés de leurs camarades français.

Dans son discours l’Ambassadeur a tenu à rappeler la partcicipation des contingents indochinois au conflit :

« Il y a eu l’horreur des tranchées mais aussi la fraternité d’armes entre forces alliées et notamment celle des soldats cambodgiens et français combattant côte à côte.

En effet à l’histoire nationale, il faut associer près de cent mille soldats indochinois qui auront participé au premier conflit mondial. Dès 1915, quatre mille six cents ouvriers rejoignent la métropole pour travailler dans l’aviation, mais le gros des troupes arrive à partir de 1916, pour constituer dix-neuf bataillons de tirailleurs indochinois, auxquels il faut ajouter neuf mille infirmiers et cinq mille conducteurs automobiles. Parallèlement, près de quarante-neuf mille travailleurs originaires du Tonkin, de l’Annam, de Cochinchine et du Cambodge seront envoyés en France pour être employés dans des usines et dans l’administration.

Ces troupes combattront sur le chemin des Dames en 1917, puis dans les Vosges en 1918, mais aussi sur le front d’Orient à partir de 1916. »

La cérémonie qui a débutée  par le dépôt de gerbe devant le Monument aux morts de la Grande Guerre, s’est continuée à l’intérieur de l’Ambassade

 

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