Essonne : depuis 12 ans, le syndicat de la Bièvre aide à la protection de 200 temples du Cambodge

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Une collaboration au service de l’un des plus importants sites archéologiques du monde. Dimanche 12 novembre 2023, le syndicat de la Bièvre (Siavb) a reçu à Verrières-le-Buisson (Essonne), la ministre de la Culture du Royaume du Cambodge. Depuis 12 ans, une relation de confiance s’est établie entre le syndicat essonnien et l’APSARA, l’organisme d’État en charge de la gestion du site d’Angkor, célèbre notamment pour ses 200 temples.

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Une station météo autonome en énergie

Les équipes du Sivab ont ainsi présenté à la ministre Phoeurng Sackona et à Hang Peou, le directeur général de l’APSARA (l’Autorité pour la Protection du Site et l’Aménagement de la Région d’Angkor), la station météo destinée à être installée en 2024 sur le site d’Angkor.

Financé avec le soutien de la fondation Veolia, ce nouvel équipement autonome en énergie grâce à ses panneaux photovoltaïques, est le dernier jalon en date dans la démarche de coopération technique du Siavb en faveur du site archéologique d’Angkor, soutenu par l’UNESCO.

Et pour cause, les ruines de ce site sont classées depuis 1992 au patrimoine mondial de l’agence spécialisée de l’ONU.

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Un réseau hydraulique historique mais vétuste

Outre ses temples, le site, principale attraction touristique au Cambodge, comprend de nombreux aménagements hydrauliques tels que des canaux et réservoirs d’eau appelés « Barays », dispersés sur plus de 400 km².

Ce réseau hydraulique le constituant en est donc un héritage majeur.

Néanmoins, « sa vétusté ne permet pas aujourd’hui de l’exploiter à sa juste valeur pour la protection des zones urbaines et pour l’exploitation durable des ressources naturelles pour l’agriculture », indique dans une publication le Système d’Aide à la Décision pour la Gestion des Eaux de la Région d’Angkor (SDGERA), fruit de la collaboration entre les experts français et cambodgiens.

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L’objectif de réguler les crues

Ainsi, c’est à l’issue d’une visite, en 2010, d’une délégation de l’APSARA, aux installations de télégestion de la vallée de la Bièvre que ce partenariat international est né.

Les autorités cambodgiennes ayant besoin de « réguler les crues en période de mousson ainsi que de protéger la population comme les infrastructures urbaines en aval du parc archéologique d’Angkor et des villages voisins », peut-on lire dans la publication du SDGERA.

Après une étude approfondie qui a permis de modéliser le fonctionnement hydraulique de la région d’Angkor, la faisabilité de la mise en œuvre d’un système de télégestion semblable à celui du syndicat de la Bièvre a été établie.

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Un gain de réactivité grâce à la télégestion des barrages

Le travail du Siavb en lien avec l’APSARA a ainsi débouché sur la création d’un nœud hydraulique permettant une réactivité primordiale, grâce à la télégestion des barrages, afin de délester le réseau d’apports hydrauliques trop importants et ainsi éviter une crue sur les zones habitables. 

« Il est important de noter que la télégestion des barrages n’induit pas la destruction d’ouvrages millénaires existants, détaille le SDGERA précisant que ces « simples ajouts de modules techniques permettent une réactivité cruciale en cas de débordement ».

Enfin, le syndicat de la Bièvre a également œuvré à la réhabilitation des canaux ainsi qu’à la remise en eau des bassins de rétention afin de réduire le risque d’inondations dans la région d’Angkor, mais aussi le risque sanitaire lié aux fréquents débordements des eaux usées dans la ville de Siem Reap.

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