Au Cambodge, les filles et fils de ministres prennent la suite…

DÉCRYPTAGE – La tendance népotique concerne tous les principaux postes gouvernementaux.

À Phnom Penh

Au-delà de la passation de pouvoir annoncée du premier ministre, Hun Sen, à son fils aîné, Hun Manet, le gouvernement cambodgien est lui aussi sur le point de connaître une transition népotique, pour contenter l’élite politique du pays de 16 millions d’habitants, installée depuis plusieurs décennies.

La progéniture de nombreux ministres en place ou de personnalités influentes du Parti du peuple cambodgien (PPC) est appelée à assurer la relève aux postes clés du gouvernement après les élections législatives, jouées d’avance, du 23 juillet.

Car depuis la disqualification du principal parti d’opposition, sous couvert de manquements administratifs kafkaïens, plus rien n’empêche la victoire totale de l’indéboulonnable PPC, qui règne en maître sur la politique du pays depuis bientôt quatre décennies. «Il est temps pour l’ancienne génération, qui a entre 70 et 80 ans, de céder sa place. Avec cette nouvelle vague, la moyenne d’âge sera inférieure à 60 ans», prévenait l’homme fort du Cambodge…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 73% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

{link} Ce post a été trouvé sur internet par notre rédaction voici la source Source