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Birmanie: le chef de la junte exclu du prochain sommet de l’Asean au Cambodge

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Le chef de la junte birmane Min Aung Hlaing n’a pas été invité au prochain sommet de l’Asean à Phnom Penh (10-13 novembre), a déclaré mercredi 5 octobre à l’AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères cambodgien.

Le Cambodge, qui assure la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) dont la Birmanie est membre, a demandé à Naypyidaw d’envoyer «un représentant non politique» mais la junte a «refusé d’envoyer quelqu’un», a déclaré Chum Sounry. «La participation de la Birmanie aux réunions de haut niveau était liée aux progrès dans la réalisation du consensus en cinq points», a-t-il expliqué.

Mettre fin aux violences

Cet accord, convenu en avril 2021 entre la junte et l’Asean, visait à mettre fin aux violences dans le pays qui a basculé dans le chaos après le coup d’État qui avait renversé en février précédent le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi. Il comprenait un appel au dialogue avec les partis d’opposition et la nomination d’un envoyé spécial de l’Asean dans un rôle de médiation.

Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Asean, hormis celui de la Birmanie, ont fait part en août de leur «profonde déception» dans la mise en œuvre de cette feuille de route aux progrès «limités». «Nous sommes cohérents dans nos décisions et restons optimistes sur le fait que la situation en Birmanie va s’améliorer, pour que le pays revienne en tant que membre indispensable de notre famille unie de l’Asean», a expliqué Chum Sounry.

Les pays de l’Asean ont déjà exclu Min Aung Hlaing de leur dernier sommet, en octobre 2021, après le refus du dirigeant de laisser un envoyé spécial rencontrer Aung San Suu Kyi, détenue depuis la prise du pouvoir par l’armée. La junte a provoqué une nouvelle vague de réactions indignées de la communauté internationale après une attaque aérienne qui a tué douze enfants le 16 septembre dans une école d’un village du nord-ouest du pays.

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