Au Cambodge, Leakhéna des Pallières, la relève du cœur de l’association Pour un ­sourire d’enfant

Marie-France des Pallières et sa fille Leakhéna au milieu des enfants de l’institution PSE de Phnom Penh, au Cambodge. Arnaud de la Grange / Le Figaro

ENQUÊTE – À 35 ans, la fille adoptive du couple fondateur de l’ONG Pour un sourire d’enfant (PSE) en a pris la tête. Cette structure, créée il y a vingt-six ans pour venir en aide aux plus démunis, a depuis lors sorti 12.500 enfants de la misère.

Envoyé spécial à Phnom Penh

Elle revient de si loin, des confins de ces terres saccagées de l’enfance qui peuvent briser des êtres à jamais. Enfant de la décharge de Phnom Penh, Leakhéna des Pallières n’oubliera jamais le chemin qui fut le sien. Mais si le malheur ne s’efface jamais, il peut devenir le socle d’une vie de lumière. Et la pauvre princesse des ordures est devenue un véritable chef d’entreprise. Une firme bien particulière, qui fabrique des armes contre la misère. À 35 ans, la fille adoptive du couple fondateur de l’ONG Pour un sourire d’enfant (PSE) en a pris la tête.

Ce qui frappe, c’est son sourire. Large, puissant quand il éclaire un visage qui peut être grave. L’éclat de volonté au fond des yeux, aussi, et une voix qui n’aime pas les détours. Leakhéna a appris à ne pas perdre son temps, c’était une question de survie. L’action est pour elle un réflexe. Elle n’a que 8 ans quand elle croise Christian des Pallières au milieu des fumerolles fétides de la décharge de Stung Meanchey…

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