Au Cambodge, des élections pour garantir une succession dynastique

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“Il n’est plus possible de s’illusionner : le Cambodge n’est pas une démocratie”, a déclaré Pech Pisey, directeur exécutif de l’organisation non gouvernementale Transparency International Cambodia, à l’hebdomadaire japonais Nikkei Asia.

Si les électeurs cambodgiens se rendent aux urnes le 23 juillet pour renouveler les 125 sièges de l’Assemblée nationale, le Parti du peuple cambodgien (PPC) du tout-puissant Premier ministre Hun Sen devrait l’emporter sans peine, l’opposition ayant été muselée de façon systématique ces derniers mois.

En mai dernier, l’unique formation représentant l’opposition, le Parti de la bougie, “a été empêchée de s’inscrire sur les listes électorales pour une question de paperasserie”. Déjà, il y a cinq ans, lors des élections législatives précédentes, l’absence de toute opposition crédible avait permis au PPC de remporter tous les sièges. Le Parti du sauvetage national du Cambodge (PSNC), concurrent populaire du PPC, avait été dissous huit mois avant le scrutin.

Certes, 17 autres petits partis présentent des candidats le 23 juillet, précise Nikkei Asia. Cela permet de donner l’illusion que le Cambodge reste une “démocratie multipartite”. Pour Em Sovannara, observateur politique interrogé par Nikkei Asia, aucune des formations en lice “ne dispose d’un soutien populaire suffisant pour obtenir un siège”.

La transmission du flambeau

Pour le Premier ministre Hun Sen, à c

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