À l’origine de cette épopée solidaire avec son mari, décédé il y a six ans, la toujours très active Marie-France des Pallières, 80 ans, mettra en lumière les contours de cette mission d’assistance et de formation en présentant ce jeudi 16 mars à 20 heures à la Villa Ducontenia de Saint-Jean-de-Luz le film « Au Cambodge, de la misère à un métier ».
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« Le rêve de mon mari »
L’occasion de découvrir « une association qui marche », vante-t-elle. Une ONG qui depuis 1995 a déjà accompagné plus de 12 000 enfants issus des décharges et des rues, de la petite enfance et jusqu’à l’obtention d’un diplôme. Une structure précieuse, déclarée de bienfaisance et lauréate du Prix des droits de l’homme de la République française, qui compte même désormais sa propre école de cinéma, agréée. « C’était le rêve de mon mari », souligne Marie-France des Pallières. Un mari prénommé Christian, l’ancien « papy de tous les enfants de PSE », restitue-t-elle avec émotion.
Interrogée sur l’évolution de la vie au Cambodge, la représentante historique de PSE évoque un développement rapide qui vient creuser les écarts entre les plus riches et les plus pauvres, notamment à Phnom Penh. À l’image de la décharge d’où tout a commencé qui a depuis été déménagée à une dizaine de kilomètres du centre, « les problèmes se sont déplacés mais la misère est toujours là, en périphérie de la capitale, dans les campagnes ». « La vie dans des conditions insalubres, malheureusement, ce n’est pas fini. Il y a encore énormément de besoins », commente la « mamie » des enfants de PSE.
« Changer la vie »
Marie-France des Pallières se bat avec PSE pour « changer la vie » des filles et fils de chiffonniers, de vendeurs ambulants ou d’ouvriers de la construction. Des familles qui survivent jour après jour et dont les enfants, d’abord regardés comme promesses de revenus, n’ont aucune chance d’accéder à l’éducation. « Des jeunes privés d’avenir, des jeunes qui n’osaient même pas en rêver un », souffle-t-elle.
Je n’ai jamais envisagé une seconde de pouvoir laisser tomber tout ça
Toujours animée par le même vœu de « leur offrir une vie normale », Marie-France des Pallières revient chaque hiver en France pour convaincre donateurs et parrains de l’y aider. Le flambeau de PSE a été passé à leur fille adoptive cambodgienne, Leakéna des Pallières, sept des huit administrateurs sont aujourd’hui cambodgiens, mais la fondatrice de PSE est décidée à terminer sa vie là-bas, aux côtés de sa fille et tous ces jeunes.
« Je n’ai jamais envisagé une seconde de pouvoir laisser tomber tout ça », confirme-t-elle.
Toutes les informations sur les dons et parrainages sur le site Internet de PSE
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