Que penser de ce papier : Tribunal judiciaire de Brest : « Je voulais faire un bisou au lapin de la famille »

Notre équipe vient de trouver cet encart sur le propos « la justice ». Avec plaisir nous vous en transmettons le plus notable dans cette publication.

Le titre séduisant (Tribunal judiciaire de Brest : « Je voulais faire un bisou au lapin de la famille ») parle de lui-même.

Sachez que l’éditorialiste (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.

Les infos éditées sont ainsi présumées véritables.

Texte :

L’homme de 33 ans à qui sont reprochés les délits de violences, de violation de domicile et de rébellion, absent, est représenté par son avocat à l’audience dite « juge unique » du tribunal judiciaire de Brest, ce vendredi 23 juin 2023 au matin. La plaignante est, en revanche, présente. Elle dénonce les faits commis le 26 janvier dans la région brestoise par son époux, une procédure de divorce étant en cours. Celui qui « n’accepte pas la séparation » viole d’abord son domicile en s’installant dans l’ancienne chambre conjugale. Les cris de la femme alertent les voisins. Les policiers sur place amènent « l’intrus indésirable » à la gare la plus proche pour qu’il rentre chez lui. Mais il revient plus tard. Il projette contre une poutre celle qui s’oppose. Sept jours d’incapacité totale de travail sont retenus pour les blessures de la femme.

« Elle a dû se faire cela toute seule… C’est une femme ! »

De nouveau appelés, les forces de l’ordre éprouvent bien des difficultés pour maîtriser l’homme. Non seulement il fixe ses mains sur son ventre pour ne pas donner prise aux menottes, mais il se jette à terre en entraînant les fonctionnaires dans sa chute. Plus tard, en garde à vue, il justifie maladroitement son comportement, qualifié de « puéril » par le représentant du parquet. Pour les violences subies par son épouse, il soutient : « Elle a dû se faire cela toute seule… C’est une femme ! ». Et pour explique sa présence interdite sur les lieux, il avance qu’il « voulai(t) faire un bisou au lapin de la famille ! ».

Le trentenaire est condamné en conséquence à un emprisonnement ferme de huit mois, outre la révocation d’un sursis de trois mois en cours.

Publications sur un objet identique:

Bête noire,Le livre .

Les Stoïciens : Épictète Le poignard à la main,(la couverture) .

Penser la justice,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.