L’homme qui veut sauver les éléphants du Cambodge

REPORTAGE – Installé dans la région reculée des hauts plateaux du Cambodge, Pierre-Yves Clais est devenu le porte-drapeau de la sauvegarde locale des forêts et des éléphants. En créant la Fondation Airavata, cet ancien militaire des Forces de l’ONU souhaite aussi redonner à ce pays qui l’a accueilli l’éclat d’une culture millénaire.

Quand on a été bercé jeune par les récits de chevalerie et les romans d’aventures, quand on a eu pour héros Du Guesclin, Ivanhoé ou Napoléon et que l’on a rêvé de ressembler au chef apache Geronimo guerroyant pour conserver sa terre natale, ce n’est pas dans un bureau de la Défense qu’on peut s’épanouir, mais loin, très loin, au bout du monde…

C’est au fin fond du Cambodge, dans le nord du pays plus précisément, que l’enfant devenu homme a rencontré son destin. «Dans cette région reculée du Ratanakiri, on peut encore être libre», précise-t-il à ses interlocuteurs. Installé dans une superbe demeure de style khmer – l’ancienne villa du gouverneur de la province –, Pierre-Yves Clais savoure cette liberté qu’il a su conquérir. C’est ici, dans son lodge des Terres Rouges, qu’il accueille, avec son épouse Chenda et ses trois enfants, des touristes en mal d’authenticité à qui il fait découvrir ces hauts plateaux traversés par des forêts denses, des rivières limoneuses et de larges pistes de latérite…

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