Voici l’essentiel d’un dossier que nous venons de voir sur internet. Le propos va bien vous réjouir. Car la thématique est « la justice ».
Son titre (« Je suis heurtée par la méthode du procureur », confie sur RTL, l’avocat de l’élève accusé) en dit long.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu pour d’autres textes qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez ainsi faire confiance à cette actualité.
L’article d’origine :
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Enseignante tuée : « Je suis heurtée par la méthode du procureur », confie sur RTL, l’avocat de l’élève accusé
00:04:57
« C’est un jeune homme qui a basculé dans la 4e dimension. Il est totalement dépassé, ravagé par l’immensité de ce qu’il a commis », réagit au micro de RTL Me Thierry Sagardoytho, l’avocat de l’adolescent suspecté d’avoir mortellement poignardé sa professeure d’espagnole mercredi 22 février, à Saint-Jean-de-Luz. « Il faudra attendre pour obtenir des explications rationnelles », poursuit-il.
Cet adolescent est « inconnu de la justice, des services de la protection de la jeunesse« , rappelle son avocat. « C’est un élève brillant dans les disciplines scientifiques, un peu moins à l’aise peut-être dans les langues vivantes. D’évidence, un homme qui ne s’est jamais fait remarqué défavorablement ».
Il a été déféré au Parquet de Bayonne, ce vendredi 24 février en fin de matinée. Un juge d’instruction l’a mis en examen pour assassinat. Il a été placé en détention provisoire dans un établissement pénitentiaire pour mineurs, le temps de la poursuite des investigations. « Le procureur de la République a donné connaissance d’un avis psychiatrique d’un médecin psychiatre qui a vu mon client quelques dizaines de minutes sans avoir connaissance de son dossier médical, sans avoir examiner les tenants et aboutissants de ce qu’il avait déjà pu déclarer dans le cadre de l’enquête de police ».
« Une idée fausse du profil de ce gamin »
« Je suis très heurté par la méthode. De façon générale, lorsqu’un sujet est en garde à vue et qu’on demande l’avis d’un psychiatre, la question posée au psychiatre, c’est : existe-t-il un risque immédiat de suicide ? L’individu est-il encore en situation d’être maintenu en garde à vue ? Alors faire passer un avis technique de cette nature pour une expertise psychiatrique, sur le plan de la méthode, ça me choque, ça me heurte et surtout, cela donne une idée fausse du profil de ce gamin », s’insurge Me Thierry Sagardoytho.
« Fort heureusement, la juge d’instruction a prescrit un nouvel examen psychiatrique. Surtout, nous allons enfin avoir à faire à des experts psychiatriques avec une compétence particulière en pédopsychiatrie qui vont nous éclairer sur la personnalité de ce jeune homme ». Et de poursuivre : « Comment estimez qu’une personne est responsable lorsqu’elle parle d’elle-même à la troisième personne ? Par définition, certains propos interrogent et sont de nature à accréditer l’éventualité d’une dissociation de personnalité. Le ministère public est allé un peu vite en besogne« .
L’avocat confie « avoir échangé tout à fait normalement » avec son client qui, rappelons-le, est un élève de seconde du collège-lycée privé catholique Saint-Thomas d’Aquin.
Ouvrages sur le même sujet:
Appel à la justice de l’État/Troisième lettre à milord Sidney,(la couverture) .
La défense dans la peau,(la couverture) .
Règles de la profession d’avocat : 2008-2009,Ouvrage .