Le projet a été lancé par Thierry Dalewyn, un médecin anversois, tombé sous le charme du pays et de ses habitants. Il a fait construire une puis deux écoles mais aussi un internat pour accueillir les enfants dont les familles vivent loin des établissements scolaires.
En 2013, la Liégeoise Noémie Happart, alors Miss Belgique, était allée au Cambodge pour inaugurer la première école. Dix ans après, Émilie vient, elle, voir le chemin parcouru pour aider cette population qui, à l’époque, n’avait même pas accès à l’eau ni à l’électricité. « C’est mon premier voyage au Cambodge », explique Émilie. « Ce qui m’a donné envie de venir, c’est de voir les enfants et de venir aider si je le peux », explique Émilie. « Quand je suis arrivée, je me suis sentie aimée de tous. Ils m’ont traitée comme une reine. J’ai vu les conditions de pauvreté dans lesquelles ces gens vivent mais je sais aussi par Darline (NDLR : la présidente du comité Miss Belgique) que c’est 1.000 fois mieux maintenant qu’il y a dix ans quand Miss Belgique a commencé à soutenir le projet », ajoute la Miss.
Problèmes de pluie
« Avant que nous ne soutenions le projet, les enfants allaient à l’école… sous l’arbre principal. Je ne peux pas m’imaginer cette situation mais Noémie a pu s’en rendre compte. Il pleuvait tellement qu’elle avait presque de l’eau jusqu’aux genoux en allant jusqu’à l’école », raconte Émilie. « C’est le problème ici quand il pleut beaucoup. Je vais d’ailleurs aider, cette semaine, à la création d’un chemin sécurisé pour aller à l’école. Je dois dire que j’ai vraiment été surprise en découvrant le village. J’ai eu le cœur brisé en voyant les conditions dans lesquelles les gens vivent ici mais ils sont tellement gentils qu’on ne peut pas faire autre chose que les aimer ».
Afin de les aider, le comité Miss Belgique a décidé de soutenir l’éducation des enfants. « Nous avons construit une école, avec l’objectif d’apprendre l’anglais aux enfants. Pour Sinthay (NDLR : le relais sur place) et le docteur, l’enseignement est la seule manière de sortir de la pauvreté. On a construit le Guesthouse pour héberger les personnes qui viennent visiter ou aider, comme des stagiaires dans le domaine médical et de l’éducation. On a également loué un bâtiment à Phnom Srok pendant trois ans pour les enfants qui vont dans le secondaire après quoi nous avons construit une école secondaire avec un internat. Et, pendant la crise sanitaire, une nouvelle école a été construite dans le village de Rong Vean pour avoir plus de place et plus de cours, surtout d’anglais », note encore la Miss.
À l’université
« Après dix ans, on voit que, grâce aux écoles de village, des étudiants vont à l’université de Phnom Penh, des enfants qui deviennent adultes et qui travaillent à Siem Reap, dans les banques, dans les hôpitaux, grâce au fait qu’ils parlent anglais et qu’ils ont étudié ». Émilie n’oubliera pas son voyage. « J’ai aussi eu la chance d’offrir un chèque de 3.000 dollars à la fondation Smile Train, soutenue par Miss Univers. Je suis allée à l’hôpital où j’ai rencontré des médecins venus du monde entier pour soigner gracieusement les familles dans le besoin. Je suis heureuse d’avoir pu contribuer à cela avec notre chèque ».
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