Mardi, le Parlement a validé la candidature du fils aîné de Hun Sen comme nouveau Premier ministre, scellant ainsi une passation de pouvoir dynastique après les législatives du mois dernier.
Le Parti du peuple cambodgien (PPC) de Hun Sen, qui a régné sur le pays pendant quatre décennies, a remporté 120 des 125 sièges de députés lors des élections de juillet, largement considérées comme un simulacre de démocratie après que le principal parti d’opposition a été empêché de se présenter.
Lors de son premier conseil des ministres, jeudi, Hun Manet a promis de vastes réformes économiques visant à faire du Cambodge un pays à revenu élevé d’ici à 2050.
Les 25 prochaines années constitueront un nouveau cycle pour le Cambodge, a-t-il déclaré dans un discours télévisé.
Son plan de réformes a pour ambition d’améliorer les soins de santé et l’éducation et de lutter contre le changement climatique.
Le document définit un objectif de croissance économique résistante aux crises d’environ 7% par an en moyenne et la réduction du taux de pauvreté, l’un des plus élevés d’Asie.
Le nouveau dirigeant a promis de ne laisser aucun citoyen cambodgien de côté et fait de la sécurité alimentaire une priorité.
Titulaire d’un doctorat d’économie de l’université de Bristol en Grande-Bretagne, il a été le premier Cambodgien diplômé de l’académie militaire américaine de West Point, dont il est sorti en 1999.
Mais son solide parcours international ne garantit pas forcément une approche libérale ni un changement par rapport aux manières autoritaires de son père.
Le nouveau gouvernement comprend un certain nombre de membres de sa famille et plusieurs enfants d’alliés de Hun Sen à des postes de premier plan.
Hun Many, le frère cadet de Hun Manet, devient ministre de la Fonction publique, tandis que les fils des ministres de l’Intérieur et de la Défense reprendront les postes de leurs pères et son neveu, Neth Savoeun, sera vice-Premier ministre.
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