Cambodge : le nouveau Premier ministre Hun Manet, portrait caché de son père

Héritage

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Le quadragénaire, qui succède à son père resté au pouvoir pendant trente-huit ans, doit être approuvé par le Parlement mardi 22 août. Son arrivée suscite des espoirs de renouveau démocratique, même si l’ancien dirigeant entend maintenir son influence.

L’héritier entre en scène. Désigné successeur par le patriarche Hun Sen, nommé par le roi Norodom Sihamoni, le nouveau Premier ministre cambodgien Hun Manet doit être adoubé par l’Assemblée nationale ce 22 août. Difficile de croire que le fils aîné de l’homme fort du Cambodge n’obtiendra pas la confiance du Parlement : fin juillet, à l’issue d’un simulacre électoral devenu une triste norme dans le royaume, le Parti du peuple cambodgien (PPC) a raflé 120 des 125 sièges à la Chambre basse.

A 45 ans, Hun Manet hérite d’un pays verrouillé par un parti quasi unique et un appareil sécuritaire qui «a tué toutes les oppositions depuis au moins dix ans», rappelle David Camroux, chercheur honoraire au Centre de recherches internationales à Sciences Po. En 2013, lors de législatives pourtant entachées d’irrégularités, le PPC avait été chahuté dans les urnes par le Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP) de Kem Sokha et de Sam Rainsy, susceptible de concurrencer le pouvoir de Hun Sen.

«Les anciens restent dans l’ombre»

Depuis, les leçons ont été tirées par le pouvoir : le CNRP a été dissous, Sam Rainsy est reparti en exil en France pour échapper à la justice et Kem Sokha a été condamné à 27 an

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