L’ancien dirigeant cambodgien Hun Sen a fait son retour sur Facebook dimanche, affirmant que le réseau social avait rejeté une demande de suspension de son compte pour propos menaçants.

Hun Sen, qui a transmis le 22 août à son fils aîné Hun Manet son poste de Premier ministre après 38 ans de pouvoir, avait déjà réactivé son compte Facebook de 14 milllions d’abonnés en juillet après s’être retiré du réseau social pendant un mois. Mais c’était un de ses assistants, et non lui-même, qui le gérait depuis.

« J’ai décidé d’utiliser Facebook à nouveau » après que le réseau social a « rejeté les recommandations d’un groupe de personnes mal intentionnées et m’a rendu justice », a écrit dimanche l’ex-dirigeant de 71 ans.

Fin juin, le conseil de surveillance de Meta avait recommandé que les comptes Facebook et Instagram de Hun Sen soient suspendus six mois en raison d’une vidéo filmée en janvier.

Dans cette vidéo, le Premier ministre déclarait à ses opposants qu’ils s’exposeraient à des poursuites judiciaires ou à des coups de bâton s’ils accusaient son parti de fraude lors des élections du 23 juillet.

Hun Sen avait alors désactivé sa page Facebook, menacé de bloquer la plateforme et déclaré perona non grata au Cambodge les 22 membres du Conseil de surveillance de Meta.

Meta n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP pour une réaction.

Hun Sen, un ancien cadre khmer rouge arrivé au pouvoir en 1985, a fait savoir qu’il continuerait à faire de la politique au Cambodge au moins jusqu’en 2033.

Les élections du 23 juillet, qui ont vu la victoire de son parti, ont été qualifiées de simulacre par les pays occidentaux, les autorités ayant refusé la participation au scrutin du Parti de la bougie, principale force d’opposition.

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META

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