Avec une capitale Phnom Penh, où renaît un formidable bouillon culturel, des plantations de poivre, des îles paradisiaques, des chemins de traverse pour découvrir un Cambodge plus champêtre, la destination détient des atouts à faire valoir …
Interview : Virginie Gerbault, directrice de production chez Asia
Tour Hebdo : Asia est partenaire de la campagne ‘’Destination Cambodge 2024’’ destinée à faire venter la diversité de la destination. Quelle est votre analyse ?
Virginie Gerbault : Envisager de visiter tout le Cambodge est une évidence. Évidence que vous retrouvez dans nos brochures : que ce soit en circuit privé avec guide francophone et véhicule privé, en circuit en petit groupe avec guide francophone, en circuit en petit groupe avec croisière à bord de la Marguerite pour rejoindre le delta du Mékong depuis Siem Reap, etc. Chez nous le Cambodge est déjà une destination à part entière.
Tour Hebdo : Les temples d’Angkor restent quand même le phare pour attirer les touristes
Virginie Gerbault : Bien sûr, mais pourquoi ne rester que 3 jours ? Siem Reap offre a de quoi largement occupée une semaine. Côté culture, il y a de nombreux temples à découvrir dans un rayon de 1 à 2 heures de Siem Reap. S’il ne fallait en citer qu’un : le temple de Beng Mealea qui a servi de décor au célèbre film de JJ Annaud, « Les deux frères ». Un temple magnifique, enchâssé dans des arbres fromagers et bien loin des routes touristiques.
Tour Hebdo : Pourquoi une telle image des temples d’Angkor au détriment du reste du pays
Virginie Gerbault : C’était dans l’ère du temps : tout voir en un minimum de temps, d’où une majorité de visites en combiné. Mais les mentalités évoluent depuis la pandémie. Découvrir en mode slow-motion, prendre son temps devient une vertu essentielle pour mieux profiter de la magie des lieux. Pour le Cambodge quoi de mieux que de respecter la chronologie de l’histoire khmère en découvrant les sites crescendo, des incontournables au plus secrets.
Tour Hebdo : Et en dehors de la culture ?
Virginie Gerbault : Toujours dans la région Siem Reap, Côté Nature, le Tonlé Sap, lac majestueux aux portes de Siem Reap est un incontournable. Selon la saison, les villages sont en lévitation au-dessus du lac …ou perchés sur de spectaculaires pilotis. Autour, une vaste étendue de mangrove où s’épanouissent flore et faune. A conseiller : des balades en kayak pour mieux observer cet environnement préservé. Les plus sportifs pourront rejoindre d’un trait le Tonlé Sap à vélo.
Tour Hebdo : Quelle est la cible des visiteurs ?
Virginie Gerbault : De 7 à 77 ans…et même plus ! La destination se décline en solo, à deux ou en tribu. En famille : Angkor, c’est un formidable terrain de jeu pour initier les enfants à la culture à ciel ouvert et développer des graines d’explorateurs. Mais c’est aussi une destination extraordinaire en couple, pour un voyage de noces ou un anniversaire de mariage. De nombreuses expériences et attentions peuvent être organisées sur place pour fêter ces moments uniques.
Tour Hebdo : Côté infrastructure ?
Virginie Gerbault : Elles se développent. Je citerais la toute nouvelle autoroute entre Phnom Penh et Sihanoukhville qui permet de relier le golfe du Siam et ses îles en près de 3H00. Et concernant l’offre hôtelière se diversifie des adresses mythiques comme le légendaire Raffles Grand Hôtel d’Angkor, repris par la chaîne Accor aux nombreuses adresses de charme, des adresses au style épuré et contemporain, des maisons d’hôtes, des éco-lodges…avec en l’objectif d’alterner la découverte avec le farniente.
Tour Hebdo : Jacques Guichandut, en charge d’orchestrer la campagne ‘’Destination Cambodge 2024’’, déclare vouloir s’appuyer sur la tendance du durable. Cela vous semble crédible pour le Cambodge ?
Virginie Gerbault : Le Cambodge est l’épicentre de nombreuses ONG et associations qui déploient leurs efforts pour venir en aide aux populations les plus défavorisées. Certaines d’entre elles ont choisi de développer des projets où l’industrie du tourisme est au cœur et qui permettent aux touristes de contribuer financièrement de façon indirecte. Pour n’en citer que quelques-uns : des restaurants et où un repas pris permettra de financer les cours d’un étudiant, des spectacles émouvants comme ceux du cirque PHARE où chaque entrée finance la formation des artistes. Sans oublier, des initiatives pour protéger les éléphants.
Tour Hebdo : Pour conclure, vous considérez que le Cambodge a des chances de se relancer sur un concept de globalité ?
Virginie Gerbault : Oh que oui, je suis confiante même si je reste réaliste et consciente que cela prendra un peu de temps pour que cela devienne un réflexe. Charge à nous de ne pas ménager nos efforts ! Nous sommes prêts !
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