Au Cambodge, remous et inquiétudes autour d’un projet de canal financé par la Chine

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Récit

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Payée intégralement par Pékin, la construction du «Funan Techo Canal» au Cambodge inquiète les experts ainsi que le Vietnam voisin, qui redoute les conséquences environnementales, économiques et géopolitiques.

La Chine continue d’avancer ses pions en Asie du Sud-Est. Après la cité balnéaire Sihanoukville et ses casinos, la base navale de Ream, le Cambodge se lance dans un autre projet, d’une ampleur sans précédent : la construction d’un canal de navigation pour le transport de fret, qui doit relier à terme le port autonome de Phnom Penh, la capitale, à la province côtière de Kep, située dans le sud du pays, en bordure du golfe de Thaïlande et non loin de la frontière vietnamienne. Et comme la plupart des projets défendus par la famille Hun au pouvoir, celui-ci, baptisé «Funan Techo Canal», sera entièrement financé par une société chinoise, la China Road and Bridge Corporation, à hauteur de 1,7 milliard de dollars (1,6 milliard d’euros). En échange, Pékin, acteur principal du futur chantier, se verra confier l’autorité de gestion exclusive du canal pendant quarante ou cinquante ans. De quoi renforcer son emprise dans la région et sa stratégie des nouvelles routes de la soie. Le Cambodge, lui, à l’image de son voisin du nord, le Laos, passe un peu sous pavillon chinois.

Long de 180 kilomètres, le futur canal nourrit toutefois l’inquiétude d’experts de la région, d’ONG de défense de l’environnement ma

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