Vanna est mère de trois enfants. Elle avait contracté un prêt pour ouvrir son restaurant dans la province de Kampot, mais la pandémie de Covid-19 lui a fait perdre ses économies. Incapable de faire face à ses échéances, elle a été séduite par une offre de dépannage de 50 dollars (50 euros) promise aux nouveaux clients de Loanly Internet, un prêteur faisant de la publicité sur Facebook. Et Vanna, comme de nombreuses femmes cambodgiennes, raconte The South China Morning Post, s’est retrouvée dans un cycle infernal.

“J’avais besoin de beaucoup plus. Ces usuriers m’ont permis d’emprunter 1 000 dollars [1 000 euros] si je leur fournissais des photos de moi nue ainsi qu’une vidéo. Je ne voulais pas le faire, mais je n’ai pas eu le choix.”

Cette décision prise alors qu’elle était dans une impasse financière hante toujours Vanna des mois après.

Une pauvreté grandissante

Au Cambodge, la crise économique induite par l’épidémie de Covid-19, a entraîné 1,3 million de personnes sous le

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