Au Cambodge, des élections verrouillées pour un passage de témoin de père en fils

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Dynastie

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Le principal parti d’opposition a été écarté du scrutin législatif de dimanche 23 juillet, qui doit permettre à Hun Sen, à la tête du pays depuis presque quarante ans, de conserver le pouvoir, avant une transition attendue avec son aîné Hun Manet.

La domination de Hun Sen sur le Cambodge s’étire depuis 1985 et elle ne risque pas de s’achever avec les élections législatives du dimanche 23 juillet, quand bien même une transition formelle avec son fils Hun Manet pourrait se dessiner dans un futur plus ou moins proche. L’autocrate Premier ministre s’est d’ores et déjà assuré une victoire triomphale en éliminant tous ses adversaires sérieux en amont du scrutin. Exit notamment le Parti de la bougie, principal mouvement d’opposition, écarté en mai par la commission électorale pour des motifs techniques qui dissimulent mal une atteinte flagrante au pluralisme politique.

Sam Rainsy, le fondateur de cette formation ressuscitée après la dissolution en 2017 de l’ancien Parti du sauvetage national du Cambodge (PSNC), est en exil à Paris et visé par une interdiction de se présenter à des élections nationales pendant vingt-cinq ans pour avoir appelé les électeurs à déposer dans les urnes, le 23 juillet, des bulletins non valides en signe de protestation. Kem Sokha, l’autre opposant historique au régime, a été condamné le 3 mars pour «trahison et conspiration au profit d’une puissance étrangère» – une peine qu’il purge pour le moment en résidence surveillée. Plusieurs dizaines de militants, anciens membres ou partisans du PSNC, sont eux derrière les barreaux,

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