Le président chinois, Xi Jinping, a quitté vendredi 18 avril au matin le Cambodge, point final de sa tournée en Asie du Sud-Est. Le Cambodge est considéré comme une “priorité” pour la diplomatie chinoise, note le quotidien Khmer Times. “Cette visite [visait] à approfondir les relations entre les deux pays afin de coordonner leurs efforts face aux retombées de la guerre commerciale menée par les États-Unis”, écrit CamboJA News.

Avec des droits de douane de 49 % décidés par la Maison-Blanche, le Cambodge est le pays le plus imposé après la Chine. Il bénéficie néanmoins d’une pause de quatre-vingt-dix jours, ce qui n’est pas le cas de Pékin. Dans un message publié avant sa visite, Xi Jinping a appelé à une coopération et à une solidarité accrues entre la Chine et le Cambodge pour résister à “l’hégémonisme et à la confrontation”, comme le signale le site d’informations cambodgien Cambodianess.

Cette visite “a également un poids symbolique important”. Car, poursuit le journal, Xi Jinping a souligné “le lien direct entre le partenariat stratégique actuel et l’héritage diplomatique de feu le roi Sihanouk [roi du Cambodge jusqu’à sa mort, en 2012] et des anciens dirigeants chinois Mao Zedong et Zhou Enlai.” Une amitié sino-cambodgienne nouée au moment de la conféren

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