Voilà une bonne nouvelle pour les explorateurs dans l’âme. D’après une nouvelle étude australienne parue en août dans le Journal of Travel Research, voyager pourrait être le meilleur moyen qui soit pour lutter contre le vieillissement prématuré. Car, si le vieillissement, en tant que processus est irréversible, il peut être ralenti, rappellent les chercheurs.
« Le principe de « l’augmentation de l’entropie » est une loi universelle décrivant une progression naturelle de l’ordre vers le désordre. Cet article est le premier à utiliser ce principe comme base théorique pour évaluer l’influence du tourisme sur la santé humaine dans une perspective socio matérielle », écrivent les chercheurs de l’Université Edith Cowan (ECU), dans l’introduction de leur article.
D’après eux les expériences de voyage positives pourraient améliorer le bien-être physique et mental des individus grâce à l’exposition à de nouveaux environnements, à la participation à des activités physiques ou encore à des interactions sociales.
Le corps se défend mieux
En effet, le tourisme expose généralement à de nouveaux environnements et a tendance à favoriser des activités relaxantes. Autant de facteurs qui peuvent stimuler de manière positive le métabolisme des individus, les capacités d’auto-organisation de leur corps et aider le système immunitaire à s’adapter. Ces phénomènes amélioreraient alors l’aptitude de notre corps à percevoir les menaces extérieures et à s’en prémunir.
« En termes simples, le système d’autodéfense devient plus résistant. Les hormones propices à la réparation et à la régénération des tissus peuvent être libérées et favoriser le fonctionnement du système d’auto-guérison », explique Mme Fangli Hu, candidate au doctorat à l’ECU dans un communiqué de l’Université.
« Les activités de loisir peuvent contribuer à atténuer le stress chronique, à atténuer la suractivation du système immunitaire et à favoriser le fonctionnement normal du système d’autodéfense. Les loisirs peuvent libérer les tensions et la fatigue des muscles et des articulations. Ce soulagement aide à maintenir l’équilibre métabolique du corps et augmente l’efficacité du système anti-usure. Les organes et les tissus peuvent alors rester dans un état de faible entropie », poursuit-elle.
Plus d’activité physique en voyage
En outre, voyager va souvent de pair avec randonner, marcher, faire du vélo ou nager. Des efforts physiques qui, là encore, vont contribuer à renforcer la fonction immunitaire et les capacités d’auto-défense du corps.
« La participation à ces activités pourrait améliorer la fonction immunitaire et les capacités d’autodéfense du corps, renforçant ainsi sa résistance aux risques externes. L’exercice physique peut également améliorer la circulation sanguine, accélérer le transport des nutriments et favoriser l’élimination des déchets afin de maintenir collectivement un système d’auto-guérison actif. L’exercice modéré est bénéfique pour les os, les muscles et les articulations en plus de soutenir le système anti-usure du corps », a déclaré Mme Hu.
Ainsi, « le tourisme n’est pas seulement une question de loisirs et de détente. Il peut également contribuer à la santé physique et mentale des gens ». Pour la chercheuse, la thérapie par le voyage pourrait donc révolutionner la santé si on l’envisage sous l’angle de l’entropie.
Le revers de la médaille
A contrario, le tourisme peut également entraîner des expériences négatives pouvant potentiellement entraîner des problèmes de santé, rappellent les chercheurs. Maladies infectieuses, blessures, accidents, problèmes de sécurité…
La longévité est un domaine de recherche en pleine croissance. Il a également été prouvé que ressentir de la gratitude pouvait l’augmenter. Adopter le régime méditerranéen, méditer ou encore marcher quotidiennement (4000 pas par jour suffirait à réduire le risque de décès prématuré, selon une étude récente) permettrait également de vieillir en meilleure santé.
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