Violation des droits de l’homme au Cambodge : ne rien dire, c’est légitimer le régime

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TRIBUNE

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Alors que Hun Manet, fils et successeur de l’ancien dictateur cambodgien, s’apprête à être accueilli à l’ONU, Sam Rainsy, principal opposant en exil, appelle la communauté internationale à prendre des mesures économiques et commerciales contre ce régime autoritaire.

Depuis que Hun Manet a succédé à son père Hun Sen en tant que dictateur du Cambodge, il n’a cessé de renforcer le soutien international à son coup de force. Cette semaine, il se rendra à New York pour s’adresser à l’Assemblée générale des Nations unies, puis dînera en privé avec de grandes entreprises américaines.

A peine quelques semaines après que les Etats-Unis et l’Union européenne ont condamné le gouvernement de son père pour avoir volé l’élection, Hun Manet se voit doté d’une légitimité internationale. L’année prochaine, il se rendra en Australie et au Japon, malgré son accession illégale au pouvoir qui viole les accords de Paris de 1991 [mettant fin à la guerre civile, signés par des représentants de l’ONU et de 18 pays dont les Etats-Unis, ndlr]. Ces accords, via lesquels les deux pays se sont engagés à soutenir les démocraties en Asie, ont ouvert la voie à une brève transition vers la démocratie au Cambodge il y a trente ans. Le Japon a même payé le prix du sang pour y avoir défendu les libertés : dans les années 90, deux Japonais bénévoles lors de missions de maint

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