Une lueur d’espoir pour les vautours au Cambodge

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Le Cambodge abrite trois espèces de vautours : le vautour royal, le vautour à long bec et le vautour chaugoun, qui sont tous en danger critique d’extinction sur la liste rouge de l’union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 

Romain Legrand, responsable de la recherche et de la surveillance de la biodiversité à Rising Phoenix, a déclaré que ce dernier recensement n’implique pas forcément une augmentation de la population de vautours. Selon lui, les données de recensement de 2016-2023 révèlent que la population de vautours à long bec est probablement stabilisée. La population de vautours chaugoun s’est stabilisée ou est en légère diminution, tandis que les vautours royaux sont de moins en moins nombreux. 

« Cela nous montre que les vautours sont principalement concentrés dans les plaines du nord et qu’ils ont disparu des autres provinces. » 

Toutefois, les chiffres des dernières années sont encourageants. « Il pourrait s’agir du début d’une croissance de la population », a-t-il déclaré. 

Le dernier recensement a été publié avant la Journée mondiale des vautours, célébrée le 7 septembre. M. Legrand estime que les Cambodgiens peuvent être fiers des progrès réalisés en matière de conservation de ces oiseaux.

Des efforts pour la conservation des vautours au Cambodge

« Les résultats de la conservation des vautours sont encourageants, mais il reste encore beaucoup à faire », a déclaré M. Legrand.  

Ces animaux se nourrissent principalement de charognes. Ils jouent ainsi le rôle de nettoyeurs de la nature et contribuent au maintien de l’équilibre environnemental.

La disparition des ongulés sauvages tels que le gaur, le banteng et le buffle d’eau a réduit la quantité de charognes. « Cela a entraîné l’effondrement de la population de vautours en Asie du Sud-Est », explique M. Legrand. 

C’est pourquoi l’agence des Etats-Unis pour le développement international a collaboré avec le Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques et Rising Phoenix pour mettre en place des « restaurants pour vautours » hebdomadaires. Ceux-ci fournissent des sources de nourriture sûres afin de maintenir les vautours dans la zone protégée et de les éloigner des aliments dangereux.

Toutefois, il ne s’agit là que d’une solution temporaire pour pallier le manque de nourriture naturelle.

Source : Cambodianess

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