Thaïlande – Cambodge : les dirigeants des deux pays vont se rencontrer ce lundi en Malaisie

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Le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai doit rencontrer lundi en Malaisie son homologue cambodgien Hun Manet, en vue de résoudre la crise qui a dégénéré en affrontements meurtriers à leur frontière.

Crise meurtrière à la frontière. Le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai ainsi que son homologue cambodgien Hun Manet sont attendus en Malaisie lundi 28 juillet pour tenter de désamorcer la crise frontalière entre leurs deux pays.

Les discussions, à Kuala Lumpur, visent à «rétablir la paix», a déclaré le porte-parole Jirayu Houngsub, cité dans un communiqué. La Malaisie occupe cette année la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), dont les deux pays voisins sont membres.

La Thaïlande et le Cambodge s’accusent mutuellement d’avoir ouvert les hostilités ce dimanche, au quatrième jour de leur conflit, tout en se disant prêts à discuter d’un cessez-le-feu, après l’intervention du président américain Donald Trump.

Des relations diplomatiques au plus bas

Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est sont plongés dans l’épisode le plus violent depuis près de quinze ans d’un long conflit territorial. Les échanges de tirs, bombardements, et frappes aériennes ont fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, alors que le Cambodge a fait état d’un bilan de 13 morts dont cinq militaires.

Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens de leur côté de la frontière, d’après Phnom Penh.

Les relations diplomatiques entre les deux voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies.

Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.

Le tribunal des Nations unies a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, et d’une zone alentour.

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