Sur le web : Au tribunal de commerce de Bernay, les liquidations d’entreprises reviennent à la normale

Voilà un encart que notre équipe est heureuse de communiquer ici sur notre blog. Le propos est « la justice ».
Son titre (Au tribunal de commerce de Bernay, les liquidations d’entreprises reviennent à la normale) en dit long.

Sachez que l’auteur (identifié sous le nom d’anonymat
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Vous pouvez lire ces infos en toute tranquillité.

Le post a été divulgué à une date indiquée 2024-03-01 01:59:00.

Texte original en question :

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66. Tel est le nombre de liquidations judiciaires prononcées par le tribunal de commerce de Bernay en 2023.

À ces 66 liquidations, il convient d’ajouter 13 redressements judiciaires, 6 sauvegardes pour obtenir le nombre de procédures collectives (85) enregistrées l’an passé par le tribunal de commerce de Bernay (Eure).

C’est plus que l’an passé (71), mais équivalent à 2019, année de référence dans la mesure où c’était la dernière « avant Covid ».

Une certaine tension

Tous ces chiffres ont été révélés par le président Philippe Bataille lors de l’audience de rentrée du 19 février dernier.

Accompagnés du commentaire suivant : « ces chiffres décrivent une certaine tension dans l’économie locale après les années Covid, la fin du « quoi qu’il en coûte » et le remboursement des PGE [Prêts garantis par l’État], mais nous sommes loin du tsunami annoncé, le tribunal retrouve le niveau de son activité de 2019, qui était la plus calme de la décennie précédente. »

C’était le président Bataille lui-même qui avait annoncé un possible tsunami… l’année dernière à la même époque.

De plus en plus de chefs d’entreprise viennent nous voir dès qu’ils perçoivent les premières difficultés

Philippe Bataille, président du tribunal de commerce

« Le rythme normal de renouvellement des entreprises pour ce ressort est de 80 défaillances annuelles », a également estimé Philippe Bataille.

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Elles sont dues selon lui « soit à une mauvaise gestion intentionnelle ou pas, soit à de l’incompétence, soit aux aléas de la vie, soit aux conséquences des grandes mutations du commerce et de l’industrie. »

La « mauvaise gestion intentionnelle » reste marginale, mais elle existe ; pour preuve, 3 sanctions d’interdiction de gérer ont été prononcées en 2023 contre 1 en 2022.

La prévention est essentielle

Philippe Bataille se réjouit par contre que « de plus en plus de chefs d’entreprise viennent nous voir dès qu’ils perçoivent les premières difficultés. » Cette démarche préventive est essentielle. Elle peut permettre de mettre en place une renégociation des dettes « en toute confidentialité et à un coût raisonnable ».

La méthode permet d’obtenir certains succès. « De plus, des synergies se sont mises en place, et continuent de se mettre en place, entre les services de l’État, les organisations professionnelles, les associations et les tribunaux de commerce pour secourir les entreprises en difficulté, tant qu’elles ne sont pas en état de cessation des paiements », relève le président du tribunal de commerce de Bernay.

Une permanence est tenue tous les mardis au greffe du Tribunal de Bernay, en toute discrétion, pour recevoir des chefs d’entreprise désireux de faire part de leurs difficultés.

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Lecture:

Dictionnaire amoureux de la justice,Le livre .

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Procédure civile,Ouvrage .