REPORTAGE. Au Cambodge, dans les rues de Poipet, les ONG se mobilisent face à la misère infantile

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Située à la frontière, la ville de Poipet attire des populations cambodgiennes en grande précarité, désireuses de tenter leur chance en Thaïlande. Mais elle se transforme en réceptacle de la misère sociale cambodgienne. Les enfants sont en première ligne.

Dans les rues de Poipet, au Cambodge, les ONG se mobilisent pour la petite enfance.
Dans les rues de Poipet, au Cambodge, les ONG se mobilisent pour la petite enfance. | FRANÇOIS CAMPS, OUEST-FRANCE

  • Dans les rues de Poipet, au Cambodge, les ONG se mobilisent pour la petite enfance.
    Dans les rues de Poipet, au Cambodge, les ONG se mobilisent pour la petite enfance. | FRANÇOIS CAMPS, OUEST-FRANCE

Tous les jours à la tombée de la nuit, Sameth Dong enfourche sa mobylette et roule au pas dans les rues sombres de Poipet, au Cambodge. Le regard bienveillant, le travailleur social de l’ONG Damnok Toek part à la rencontre des enfants des rues. Au pied des casinos, qui pullulent dans cette ville à la frontière avec la Thaïlande, ils sont des centaines à faire la manche jusqu’à tard dans la nuit. « Mon rôle est d’être présent pour les familles et les enfants défavorisés, explique-t-il. J’assure un suivi social et soigne les petits bobos du quotidien. Il faut gagner la confiance des familles pour qu’elles acceptent de déposer leurs enfants dans nos centres d’accueil. C’est la seule façon de briser le cercle de la pauvreté. »

Forcés à mendier

Au détour d’une rue, Sameth arrête son véhicule. Il a repéré un petit groupe…

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