C’est une aventure qui ne se présente que peu de fois dans une vie. Fleur Audibert et Clémence Marino vont participer à leur premier Raid Amazones ; un événement 100% féminin et fondé par l’animateur de télévision Alexandre Debanne, avec 240 coureuses attendues au Cambodge. Un saut dans l’inconnu pour les deux L’Isloises qui avaient déjà le projet d’y participer en 2021.

« À ce moment, j’ai dit à Fleur que mes résolutions étaient de courir un peu plus. Elle m’a parlé du Raid Amazones et m’a demandé si elle ne voulait pas qu’on le fasse. De là, je lui ai dit ’oh ! si tu veux !’ À mon avis, elle ne pensait pas que je lui dirais ça…« , s’amuse Clémence Marino (44 ans) qui a toutefois vu cette première tentative avortée. « On s’était pré-inscrites mais on n’était pas allées au bout car il fallait trouver des sponsors et c’était un peu compliqué à la sortie du Covid-19« , rapporte Fleur Audibert (38 ans).

Fleur Audibert : « C’est costaud, mais ce n’est pas insurmontable »

Trois ans plus tard, les deux amies avocates, qui courront pour l’association « Avocats sans frontière France », décident de ressortir du placard ce projet. « En avril dernier, Fleur me sort qu’elle a envie de voyager et je lui ai répondu qu’on avait qu’à participer au raid cette année« , lâche Clémence Marino.

Sauf que certains paramètres sont à prendre en compte. Avec un emploi du temps chargé où il faut jongler entre le métier d’avocat et la quête de sponsors, s’entraîner est essentiel pour arriver à supporter les épreuves de trail (15 km), VTT (40 km), canoë (16 km), « bike and run », tir à l’arc ou encore une chasse au trésor au programme du raid multisports.

Clémence Marino : « Quelque chose qu’on ne fait pas tous les jours »

« Personnellement, je m’entraîne soit le week-end, soit très tôt le matin avant d’arriver au cabinet« , note Clémence Marino qui pratique également le tennis en compétition dans la vie privée. « On se fait des petits programmes d’entraînement avec de la course à pied, du vélo, du canoë et du tir à l’arc. Clémence, elle, a fait des courses de 10 kilomètres et moi mes premiers trails« , complète Fleur Audibert qui, « contrairement à Clémence« , n’est « pas du tout sportive à la base. »

Mais l’envie transpire chez les deux femmes qui attendent de pied ferme le jour de la première épreuve le dimanche 24 novembre. « On ne recherche pas du tout la performance sportive, l’idée est de se prouver qu’on peut aller au bout de l’aventure. C’est costaud mais ce n’est pas insurmontable« , apporte Fleur Audibert. « Il y a du stress et de l’excitation car c’est quelque chose qu’on ne fait pas tous les jours« , conclut Clémence Marino.