Quoi penser de ce papier : une Landaise saisit la justice avec d’autres victimes

Cet éditorial, dont le propos est « la justice », vient d’être identifié sur le web, nous sommes heureux de vous en produire le contenu principal plus bas.

Le titre suggestif (une Landaise saisit la justice avec d’autres victimes) est sans équivoque.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est connu et fiable.

Il n’y a aucune raison de douter du sérieux de ces révélations.

Texte :

Son corps, c’est sa prison depuis dix ans. « Avec une cinquantaine de symptômes, des vomissements quotidiens, aux acouphènes, et des douleurs musculaires atroces », décrit avec la voix tremblante Atéka Tahif, mère de trois enfants.

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Avec d’autres victimes, la Landaise décide lundi 13 mars de porter plainte contre son médecin ou contre X, requête déposé par un cabinet d’avocats parisiens auprès du procureur de Paris et du parquet de Versailles. Ils dénoncent un scandale sanitaire révélé par nos confrères de Franceinfo
. Loin d’être nouveau.

« C’est irréversible »

Cette habitante de Tarnos (Landes) a tout perdu le jour où son médecin lui a prescrit les quatre premiers cachets de fluoroquinolones en 2013 pour une banale cystite. Les infections urinaires se répètent, et les symptômes aussi.

Un an après, un autre médecin de l’hôpital de Bayonne lui prescrit un autre traitement, avec ces antibiotiques puissants. « Il existe de rares cas d’infections hématologiques avec la prise de fluoroquinolones, c’est écrit noir sur blanc dans mon dossier médical dès 2013″, insiste Atéka Tahif, qui regrette qu’aucun médecin n’ait fait le lien. En tout, elle avale 40 cachets. « C’est irréversible », ajoute-t-elle.

Des effets dangereux connus mais prescrits

Mais pourtant, aucun suivi, aucune reconnaissance, alors que les dangers sont connus, officiellement depuis 2016 aux Etats-Unis. Il faudra attendre 2019 pour que l’Agence européenne du médicament réévalue les risques des fluoroquinolones et restreigne leur prescription à des infections bactériennes graves. Mais de très nombreux médecins continuent de prescrire ces antibiotiques puissants pour de banales infections : cystites, otites ou sinusites.

Selon leur association de patients à Franceinfo
, six millions de prescriptions en infraction avec les recommandations médicales ont été faites depuis quatre ans

Plus de 200 victimes potentielles en France

Très active sur les réseaux sociaux avec son acolyte Phillipe Couville, Atéka Tahif collecte et rassemble les témoignages de potentielles victimes, « C’est toujours les mêmes symptômes », souligne la mère de 42 ans. Plus de 200 personnes ont rejoint le groupe Facebook
.

Les potentielles victimes réclament désormais l’ouverture d’une enquête pénale pour établir la responsabilité des autorités de santé.

Publications sur un thème équivalent:

De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Neuvième Étude,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.

Le guide des expertises judiciaires,Ouvrage .

Même les monstres,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.