Notre équipe vient de découvrir ce post sur la thématique « la justice ». Avec plaisir nous vous en donnons l’essentiel dans cette publication.
Le titre suggestif (Injures racistes, coups : enquête ouverte sur des soupçons de violences policières au tribunal de Paris) est parlant.
Le journaliste (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.
Sachez que la date d’édition est 2023-03-17 12:10:00.
La police des polices est saisie. Une enquête a été ouverte, notamment pour violence par personne dépositaire de l’autorité publique et injure à caractère raciste, après un signalement de la préfecture de police sur des soupçons de violences policières au dépôt du tribunal judiciaire de Paris, a indiqué le parquet ce vendredi.
L’enquête préliminaire, qui vise les infractions de violence volontaire ayant entraîné une interruption totale de travail (ITT) inférieure à 8 jours en réunion et faux dans un document administratif par personne dépositaire de l’autorité publique, et injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation ou la religion, a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a précisé le parquet.
L’affaire, révélée par Streetpress, aurait été découverte lors d’un incident survenu le 6 février, quand un policier, portant une marque sur le front, a expliqué avoir été frappé par une personne déférée au tribunal mais a refusé de porter plainte. Sa hiérarchie a alors consulté les images de vidéosurveillance. « Ce que montrent les caméras dépasse le simple incident », écrit Streetpress, sans donner plus de détails sur la scène.
Après réception d’un rapport hiérarchique évoquant ces faits, la préfecture de police, qui gère le dépôt du tribunal, avait annoncé avoir adressé un signalement au parquet et lancé une enquête administrative interne.
Des comportements « récurrents », selon Streetpress
Le site d’informations affirme que les comportements violents à l’encontre des détenus seraient « récurrents », d’après l’audition d’un fonctionnaire du service qui aurait désigné « une poignée de fonctionnaires, arrivés en poste au dépôt de nuit il y a un an environ ».
D’autres fonctionnaires filmeraient souvent les écrans de contrôle des caméras de vidéosurveillance sur lesquels apparaîtraient ces comportements, d’après Streetpress. Le site produit une vidéo, présentée comme filmée au dépôt du tribunal, dans laquelle une femme policière semble porter des coups à un individu emmené dans un couloir.
En janvier 2022, le parquet de Paris a classé sans suite une enquête ouverte mi-2020 sur des maltraitances et des propos racistes au dépôt du tribunal, ouverte après la dénonciation d’un brigadier-chef. Le témoignage de ce dernier, Amar Benmohamed, avait été révélé par Streetpress. Selon lui, « plus de mille prévenus ont été maltraités » entre mars 2017 et mi-2019 au dépôt. Mais le parquet avait estimé qu’ « aucun élément » ne permettait « d’établir le phénomène de maltraitance qui a été dénoncé ».
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