« En 2023, après l’obtention de ma licence en communication à Lille, j’ai choisi de faire une année de césure. Je voulais réfléchir à la poursuite de mes études » explique Marguerite Hardy, jeune Malouine de 21 ans.

Assistante de communication dans une ONG à Phnom Penh

« Je voulais aussi voyager, découvrir de nouvelles cultures et améliorer mon anglais. J’ai donc exploré différentes associations proposant des missions à l’étranger, plus particulièrement un volontariat où je pourrais acquérir de l’expérience en communication et ce n’a pas été une mince affaire » confie Marguerite. « Il existe en effet de nombreuses associations et c’est compliqué de savoir auxquelles faire confiance. J’ai donc partagé mon projet avec mes proches et ma cousine qui avait déjà fait un volontariat au sein de l’ONG Pour un Sourire d’Enfants. Comme elle y retournait en 2024, elle m’a proposé de l’accompagner. J’ai accepté, postulé et depuis mars dernier, je suis assistante communication à Phnom Penh, au Cambodge pour cette association.»

Les journées ici sont toutes incroyables !

Durant la semaine, Marguerite travaille dans le service communication de l’association avec six personnes, trois Français et trois Cambodgiens. « Mes missions sont variées. Je gère le contenu des réseaux sociaux de l’association Pour Un Sourire d’Enfant, je couvre aussi tous les événements en prenant des photos et recueillant les impressions des participants. J’effectue des visites du centre Pour un Sourire d’Enfant pour les visiteurs intéressés par notre organisation, j’interview des étudiants, des familles de bénéficiaires, des membres du personnel, autant de témoignages qui servent ensuite à informer nos partenaires sur les activités de l’association » détaille la jeune étudiante.

À partir de 17 h, les enfants de l’ONG participent à des activités parascolaires sur le campus telles que le football, le volleyball, la danse, la musique, la pétanque… « Avec les volontaires, nous organisons différentes activités pour les étudiants, comme le club de karaoké, le club de cinéma, des cours de guitare, de rugby, d’anglais ou de français. Je suis personnellement responsable du club de cinéma, tous les lundis de 17 h 45 à 19 h 30 où je propose des films en anglais aux étudiants. Cette activité est très populaire, les étudiants adorent venir avec leurs amis. C’est un peu comme s’ils sortaient en ville » poursuit Marguerite.

Le week-end, Marguerite en profite pour se reposer à Phnom Penh ou pour visiter avec d’autres volontaires différentes régions du Cambodge comme Siem Reap, Kampot, Kep, Koh Rong…

Retour aux études en France en septembre

Le mois prochain, la jeune femme va devoir refaire ses valises pour rentrer en France « le cœur un peu lourd » reconnaît-elle. « Ma mission de six mois prend fin et je redoute un peu mon retour en France. Je suis tellement heureuse ici. Le Cambodge est un pays merveilleux, les gens sont si gentils et souriants et mon expérience à PSE est incroyable. J’ai peur que le retour en France soit difficile. En septembre, je reprends mes études en master. J’ai trouvé un programme qui me convient, alliant culture et communication. En partant, je vais emporter beaucoup de choses avec moi. D’un point de vue humain, cette expérience m’a permis de grandir en travaillant avec une équipe formidable, en découvrant la culture cambodgienne si riche et accueillante. Professionnellement, j’ai acquis des compétences précieuses en communication et en gestion de projets dans un contexte international. Je retiendrai surtout l’accueil et le sourire des enfants et des familles que j’ai rencontrés ainsi que l’impact positif que le travail de Pour un Sourire d’Enfant a sur leur vie quotidienne. Cette expérience m’a également ouvert les yeux sur l’importance de l’engagement et de la solidarité. »

Projet d’un nouveau voyage en Asie

À son retour dans l’hexagone, la jeune Malouine compte bien continuer à s’impliquer dans l’association Pour un Sourire d’Enfant. « PSE dispose d‘ une communauté d’anciens volontaires en France appelée PSE + qui nous permet de nous rencontrer et d’échanger. Ma cousine reste également impliquée dans l’association pour un certain temps. Elle me tiendra informée si elle a besoin d’aide ou d’interventions en France. Je prévois également de revenir en Asie du Sud-Est avec mon frère dans quelques années pour explorer les pays voisins du Cambodge et qui sait retrouver toutes celles et ceux qui ont marqué ma mission, je pense à ma manager, Marie et au designer Samnang, à Kanha aussi, à tous les enfants de l’association… Je n’avais jamais rencontré d’enfants aussi souriants et reconnaissants ! » conclut Marguerite.

L’association Pour un Sourire d’Enfant a pour mission d’aider les enfants victimes d‘ extrême pauvreté au Cambodge. Contact : secretariat@pse.ong | 01 30 24 20 20