Les élèves de la classe de terminale CAP décoration sur céramique du lycée Henry-Moisand de Longchamp travaillent depuis cet automne au montage d’une mini-entreprise devant intégrer la problématique suivante : « Une petite entreprise artisanale peut-elle intégrer une part de solidarité à son schéma économique tout en restant économiquement viable ? »
« L’Atelier des 13 mains »
Avec leur professeure de décoration, Malika Giraud, Carole Milan, du bureau des entreprises au lycée et Noémie Oudet, en activité dans le secteur bancaire à Dijon et mentor de ce projet, les treize élèves ont organisé leur mini-entreprise « comme pour de vrai ».
Ils ont choisi le nom « L’Atelier des 13 mains », les fonctions de chacun dont la responsable de l’entité, Salomé Bourgeois, les objets à concevoir, produire et décorer, des bols à ramen (avec porte-baguettes) et des magnets, ainsi que la matière, de la porcelaine. Pour ce qui est de l’association bénéficiaire d’une partie des bénéfices issus de la vente de leur production, leur choix s’est porté sur « Pour un sourire d’enfant », une structure venant en aide à des enfants cambodgiens.
Des créations en porcelaine
Outre le côté technique (les 32 bols sont issus de moules) et l’aspect décoratif (motifs en lotus et fleurs de cerisiers comprenant aussi des dessins cambodgiens sur les bols), et décor personnalisé sur les 25 magnets avec QR code, la dimension solidaire est à souligner.
Pour la secrétaire, Clara Diemunsch : « Ce projet nous permet non seulement de mettre en pratique nos compétences, mais aussi de soutenir une belle cause qui nous tient à cœur. c’est ainsi que chacun a pris conscience de l’enjeu de l’exercice puisque, par exemple, chaque bol vendu permettra à une classe de vingt enfants de manger pendant cinq jours d’école. Une belle motivation. » La PDG, Salomé Bourgeois, poursuit quant à elle : « La vente s’effectuera après la projection du film documentaire Les pépites au cinéma l’Empire à Auxonne le 27 mars à 20 h 30. L’entrée est gratuite. »
Je suis très sensibilisé à ces causes difficiles et pour ma part, le sort des migrants m’interpelle aussi beaucoup.
Junior Luvunu, 16 ans, habitant de Longvic, responsable marketing
Cela a donné un sens à la classe.
Salomé Bourgeois, 17 ans de Tours (37), PDG
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