L’IMC directement en cause dans le développement de plusieurs maladies

, L’IMC directement en cause dans le développement de plusieurs maladies

Tout le monde a déjà entendu parler de l’IMC. Inventé au au milieu du XIXe siècle par Adolphe Quetelet, mathématicien belge et l’un des fondateurs de la statistique moderne, l’indice de masse corporelle (IMC) permet d’évaluer rapidement votre corpulence simplement avec votre poids corporel et votre taille, quel que soit votre sexe. Une personne avec un IMC supérieur à 25 est considérée comme en surpoids. A partir de 30, on parle d’obésité (35, obésité sévère, à partir de 40, obésité modérée ou massive).

Aujourd’hui, chacun le sait, l’obésité est corrélée à de nombreuses maladies (diabète de type 2, divers cancers, risques cardiovasculaires augmentés…). Selon une nouvelle étude parue dans la revue Nature Communications, certaines conditions comme la stéatose hépatique, l’intolérance au glucose et le remplacement du genou seraient intégralement dues à l’IMC. Pour d’autres pathologies comme le diabète de type 2, l’insuffisance cardiaque et l’accident vasculaire cérébral, le lien existe mais n’est il ne s’agit pas du seul facteur en jeu.

Pour en arriver à cette conclusion, des scientifiques CODE genetics ont examiné des données génétiques issues d’Islande et de la UK biobank avec pour objectif d’établir si les afflictions liées à l’IMC s’expliquent exclusivement par ce dernier.

Le sexe du patient rentre en ligne de compte

Les chercheurs ont remarqué quelques différences entre les hommes et les femmes au niveau de l’infarctus du myocarde (crise cardiaque). Le sexe pourrait ainsi jouer un rôle dont la façon dont l’IMC influence le risque de maladie.

Cette recherche souligne l’importance de l’IMC dans la pathogenèse de maladies plus fréquentes chez les personnes obèses que chez les autres. Ainsi, la réduction de l’IMC pourrait suffire à réduire le risque de développer ces maladies.

Cependant, « les mesures de l’IMC chez l’adulte contiennent des informations incomplètes sur l’exposition totale à l’IMC, nuancent les chercheurs. Cette incomplétude ne tient pas à la précision des mesures, mais plutôt à la couverture temporelle limitée des mesures répétées, puisque l’IMC peut évoluer au fil du temps. L’IMC chez l’adulte suit une trajectoire prévisible, mais un nombre limité de mesures ne peut pas nous renseigner pleinement sur la trajectoire de l’IMC sur toute la vie ». 

Un risque de cancer augmenté de 12% chez les femmes

Au mois de mai, les résultats d’une  étude suédoise menée pendant 40 ans sur 4,1 millions de personnes avait démontré que chaque augmentation de cinq points de l’indice de masse corporelle (IMC) augmenterait les risques de contracter plusieurs cancers courants de 24% chez les hommes et de 12% chez les femmes.

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