Le renouveau du Cambodge, un royaume meurtri par les Khmers rouges

GRAND REPORTAGE – Cinquante ans après la prise de pouvoir par les communistes qui massacrèrent près de deux millions de leurs compatriotes, la mémoire du génocide ne s’efface pas, mais les cicatrices s’estompent. Et le développement est en marche.

Au temps du Bouddha, une rivière séparait une vallée profonde. Depuis toujours, en période de sécheresse, les habitants des deux rives se faisaient la guerre pour capter son eau. L’Éveillé leur demanda : « Votre sang n’est-il pas plus précieux que l’eau ? » Le 22 octobre 1991, veille de la signature des accords de Paris qui mirent fin à vingt années de guerre au Cambodge, Tough Sarith, moine bouddhiste réfugié en France, cita aux belligérants cette parabole du Sûtra du Lotus. Puis il entra en méditation jusqu’au lendemain. Telle fut sa contribution à l’effort de paix. Il se dit que même Khieu Samphân, le Khmer rouge sanguinaire, fut impressionné par sa sagesse.

À découvrir

Aujourd’hui âgé de 72 ans, le vénérable Tough Sarith partage sa vie entre Bordeaux, sa ville d’adoption, et le Centre du bouddhisme cambodgien situé à une trentaine de kilomètres à l’est de la capitale Phnom Penh : un vaste parc paysagé dédié à la prière et à l’enseignement, dont il fut l’un des fondateurs. « Après-guerre…

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