Le Cambodge vu à travers le prisme d’un monde occidental désabusé

, Le Cambodge vu à travers le prisme d’un monde occidental désabusé

Les plages, les temples, la nature, la nourriture, l’accueil, l’environnement économique : tout l’enchante.

Bien sûr, l’auteur prend soin d’écrire quelques lignes sur les défauts qui, selon lui, empêchent le royaume d’être « paradisiaque ». Mais c’est surtout l’optimisme de la population qui le pousse à inscrire le Cambodge au panthéon des nations.

« Les Français, les Américains et les Britanniques sentent à juste titre la stagnation, qui engendre la tristesse, l’inquiétude, puis la colère », écrit-il. « En revanche, au Cambodge, pays jeune et dynamique, le produit intérieur brut par habitant a augmenté de 7 % par an pendant une décennie, avant la pandémie, et il semble aujourd’hui reprendre cette voie. C’est ce qui fait vraiment sourire les gens : si vous pensez que la vie, aussi dure soit-elle cette année, sera meilleure l’année prochaine, et l’année suivante, et bien meilleure pour vos enfants, alors vous regardez le monde avec espoir. On se lève le matin avec un but précis. La vie s’améliore. »

Reparti de zéro après les années des Khmers rouges et avec le retour de la paix, le Cambodge a connu la même situation que l’Europe ou les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Faut-il une tragédie pour connaître la joie, qui pourrait finir par s’épuiser à force d’excès, peut-on se demander.

Plus que du « meilleur pays du monde », c’est d’une certaine forme de désespoir occidental à courte vue dont il est question dans cet article.

 

Avec l’aimable autorisation de Cambodianess, qui a permis la traduction cet article et ainsi de le rendre accessible au lectorat francophone.

{link} Ce post a été trouvé sur internet par notre rédaction voici la source Source