
Le premier projet, lancé en 2024, portait sur la construction du nouveau centre médical qui abriterait le cyclotron de l’hôpital Calmette, dans le centre de Phnom Penh. À long terme, le Cambodge entend moderniser ses technologies médicales et gagner en indépendance sur le plan de la médecine nucléaire. Ce nouveau dispositif lui permettra de produire des radio-isotopes localement, ce qui élargira considérablement l’accès à l’imagerie diagnostique de pointe pour les patients du pays. Les spécialistes de la santé de l’AIEA ont apporté leur expertise et prodigué des conseils tout au long du processus.
Le second projet, également lancé en 2024, consistait à transformer l’ancienne maternité de Luang Mè en un centre spécialisé dans le traitement du cancer, prêt à fournir des services complets de traitement aux patients cambodgiens. Situé aux abords de Phnom Penh, ce centre dispose de 300 lits supplémentaires pour permettre d’accueillir davantage de patients de la région tout en réduisant la pression et les temps d’attente pour ceux qui se rendent à l’hôpital Calmette. Le centre fournit déjà des services de chirurgie et d’urgence, et a également commencé à dispenser des traitements de radiothérapie.
Dans le cadre de ses programmes de coopération technique et de santé humaine, l’AIEA a non seulement contribué à la mise en service d’accélérateurs linéaires et d’équipements d’imagerie pour le Cambodge, mais elle a également formé des médecins, fourni des conseils concernant la construction et les bunkers, et facilité l’étape d’installation. En 2023, une mission d’examen imPACT a été organisée. Les membres de la mission se sont rendus sur place, au centre, et ont discuté des plans nationaux et des besoins en matière de renforcement des capacités.
Ces deux chantiers marquent une étape importante dans l’amélioration du diagnostic et du traitement du cancer pour les patients cambodgiens. Outre ces projets d’infrastructure à grande échelle, le Cambodge développe ses services de radiothérapie et de médecine nucléaire. L’AIEA apporte son aide en matière de formation, notamment à l’hôpital de l’Amitié khméro-soviétique, le premier hôpital du pays à avoir commencé à fournir des services de radiothérapie.
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