Le Cambodge renforce sa lutte contre le sida et soutient l’ONUSIDA

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Une dynamique saluée par l’ONUSIDA

Du 12 au 16 mai 2025, Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA, a pu constater sur le terrain les progrès impressionnants du Cambodge. Le pays traite désormais 100 % des personnes ayant connaissance de leur statut sérologique. Ce succès repose sur un cocktail efficace : technologies de pointe, services communautaires, accompagnement social. Un modèle pour les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Objectif 95-95-95 : une trajectoire exemplaire

Avec 92 % des personnes vivant avec le VIH informées de leur statut, une quasi-totalité sous traitement et 98 % avec une charge virale indétectable, le Cambodge est sur une trajectoire exemplaire. Depuis 2010, les nouvelles infections ont chuté de 45 %, soit un rythme trois fois supérieur à la moyenne régionale.

Des services ancrés dans les communautés

L’approche cambodgienne ne se limite pas aux soins médicaux. Elle intègre aide sociale, dépistage volontaire, conseils et accompagnement, en s’appuyant sur les communautés elles-mêmes. Une stratégie centrée sur les personnes et portée par les pairs, clé de son efficacité. Mais cette dynamique ne pourra se poursuivre sans des investissements constants, notamment nationaux.

Une contribution qui envoie un message fort

Lors de sa rencontre avec Mme Byanyima, le Premier ministre Hun Manet a souligné l’importance du capital humain dans le développement du pays. Il a annoncé une contribution financière à l’ONUSIDA. Un geste salué comme un message fort aux donateurs et aux pays de l’ASEAN : la lutte contre le sida passe par un engagement collectif.

Vers un avenir sans sida

À Phnom Penh, la visite s’est poursuivie à la Clinique nationale pour le sida et les infections sexuellement transmissibles, un modèle d’intégration des soins et de participation communautaire. La directrice de l’ONUSIDA a également pris part à Siem Reap à une campagne de sensibilisation autour de « I=I » (Indétectable = Intransmissible), un message clé pour briser les tabous : un patient dont la charge virale est indétectable ne transmet plus le VIH.

« Quand notre charge virale est indétectable, nous ne transmettons pas le virus. Cela signifie que nous pouvons vivre, aimer, rêver, fonder une famille », a rappelé Sorn Vichheka, coordinatrice d’un réseau de femmes vivant avec le VIH.

L’ONUSIDA, chef de file de la lutte mondiale

Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) regroupe 11 agences de l’ONU et œuvre pour un monde sans VIH d’ici 2030 : zéro nouvelle infection, zéro décès lié au sida, zéro discrimination. Le Cambodge, par ses actions et son engagement, entend bien faire partie des fers de lance de ce combat mondial.

 

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