Le Cambodge du silence

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Le Cambodge du silence

Depuis que la paix est revenue dans le Sud-Est asiatique, il y a deux ans, c’est le silence. Surtout en ce qui concerne le Cambodge, sur lequel un véritable rideau de bambou s’est abattu le jour de la prise de Pnom-Penh par les Khmers rouges, le 17 avril 1975. Depuis, en Thaïlande, les réfugiés affluent continuellement : 65’000 Laotiens, plus de 10’000 Khmers, 2’500 Vietnamiens, regroupés dans des camps tout le long des frontières.
Le H.C.R, le CIME, d’autres organisations et organismes privés ou non-gouvernementaux s’occupent d’eux, mais une partie seulement d’entre eux parviennent à trouver asile, en France ou aux Etats-Unis principalement.
Une équipe de Temps Présent leur a consacré ce reportage. Très vite pourtant, Pierre Demont et Pierre-Pascal Rossi se sont attachés plus particulièrement à savoir ce qui se passait au Cambodge, car des trois pays d’Indochine, c’est celui où la situation est la plus dramatique. Véritable camp de travail qui aurait fait déjà près d’un million de victimes, le Cambodge – rebaptisé Kampuchea démocratique – tente une révolution qui ressemble à un pari suicidaire. Par la force et la discipline. Fanatiquement. Mais qui le sait ? Qui en parle ? Qui proteste ? Personne ou presque. Temps Présent a choisi de ne pas partager ce silence…

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