La Drenne. Kenya Nicol représentera la France dans un concours international de Miss

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«Ça sera mon 6ème concours», sourit Kenya Nicol. À 24 ans la jeune femme origi­naire de Beauvais va participer à Miss Planet international. Un concours créé en 2019, qui se déroulera au Cambodge fin no­vembre, et dont la gagnante pourra présenter un projet éco­logique devant l’assemblée des Nations unies. Un défi qui ne fait pas peur à Kenya, qui a dé­jà sa petite idée.

Faciliter l’accès à l’eau pour développer l’éducation

Étudiante en journalisme, elle était cette année en alternance dans un media féministe. «On a beaucoup parlé du manque d’éducation et de soins pour les jeunes filles des pays africains. Car ce sont elles qu’on envoie en premier pour, par exemple, chercher de l’eau», explique celle qui est aussi passée par Oise Hebdo. Son projet en cours d’élaboration serait donc d’améliorer les installations pour l’accès à cette ressource dans les territoires concernés. Ce qui présente le double avantage d’assurer l’autonomie de ces peuples et permettre l’accès à l’éducation pour les petites filles.

Une fois que son projet sera concret et fini, Kenya devra le présenter en anglais lors du concours Miss Planet interna­ tional. Et si c’est elle qui gagne parmi les 70 candidates, elle ira le défendre devant l’ONU.

En attendant, elle se prépare. «Ce n’est pas qu’un concours de beauté. On juge aussi l’ex­pression et le défilé», explique­-t-­elle. À ce titre, elle prend des cours de catwalk pour ap­prendre à déambuler sur le po­dium. Car même après cinq compétitions, la jeune habitante de La Drenne continue de s’améliorer. Et de voyager. Parce que l’univers des Miss est bien plus développé en Asie et en Amé­rique du sud qu’en Europe.

«Je ne comptais pas spécialement continuer»

Kenya a commencé les concours de Miss à 17 ans. En espérant que cela lui ouvre des portes pour devenir modèle photo. Ce qu’elle s’apprête à réussir puisqu’elle vient d’inté­grer une agence parisienne et qu’elle passe régulièrement des castings. Pour autant, elle ne s’attendait pas à se retrouver ici, en pleine préparation pour un concours au Cambodge, après tout ce temps.

En 2022, après avoir décro­ché la place de 2ème dauphine à Miss Élégance France, elle part concourir en Corée. «Je ne comptais pas spécialement continuer après ça, témoigne la jeune femme. Mais j’ai été ap­proché pour participer à Miss Grande France. Un concours qualificatif pour participer à Miss Grande international. Moi j’ai fait un top 10. Mais notre coach d’expression scénique, Mathieu Duguine, était en repérage. C’est lui qui m’a proposé de participer à Miss Planet interna­tional.»

Une opportunité que Kenya a su saisir de justesse. «J’ai ac­cepté le dernier jour du casting, se souvient-­elle. Presque toutes les régions étaient prises.» En lien avec des racines familiales, la Beauvaisienne a ainsi pu re­présenter La Réunion.

Ce qui l’a poussé à conti­nuer ? Le goût de la compéti­tion. En plus de passer une semaine entre filles avant les concours nationaux. «De concours en concours, je sens que je m’améliore», se réjouit Kenya.

Alors pour son sixième po­dium elle dérochera peut-­être sa première écharpe internatio­nale. Avec à la clé 50.000 €. «Ce qui correspond au salaire pour un an de représentation», explique-­t-­elle. Mais surtout l’opportunité de discourir devant les Nations unies et peut-­être, pourquoi pas, changer le monde.

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