La douane saisit plus de 30 tonnes d’olives dangereuses pour la santé

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Plus de 30 tonnes d’olives ont été saisies au cours de ces deux derniers mois, a dévoilé la Douane française dans un communiqué paru vendredi 25 octobre. Il s’agit d’olives en saumure provenant du Maroc et vendues par un grossiste de Seine-Saint-Denis en Ile-de-France. La raison ? Ces dernières n’étaient pas conformes à la réglementation européenne relative aux additifs alimentaires et potentiellement dangereuses pour la santé.

Début 2024, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) découvre que plusieurs entreprises marocaines exportent vers l’Union européenne des olives contenant un conservateur allergène interdit. Des investigations sont alors lancées. Elles concernent un grossiste situé en Seine-Saint-Denis recevant régulièrement des olives en saumure du Maroc. Des gros pots en plastique de douze kilos étaient « destinés à des revendeurs présents sur les marchés d’Île-de-France », explique la douane.

Les enquêteurs se rendent au port du Havre, en Haute-Normandie, où arrive la marchandise par conteneur maritime. Ils effectuent des prélèvements. Les échantillons révèlent alors la présence trop élevée d’acide benzoïque (dangereux pour les enfants) et de sulfites allergènes.  « Si le but est simplement de rendre des olives plus vertes, cela s’apparente aussi à une sorte de fraude. Car c’est un fongicide à la base, mais pas un colorant », explique au Parisien François Veillerette, porte-parole de l’association Générations Futures.

Trois contrôles en tout

À la suite de ce premier contrôle, 28,5 tonnes de marchandises non conformes ont été saisies. Après quoi, deux autres contrôles ont été effectués dans des entrepôts occupés par le grossiste. Ces derniers ont dévoilé de nouvelles références interdites. Plus de deux tonnes supplémentaires ont alors été embarquées.

Au total, 28,5 tonnes de marchandises non conformes ont été saisies à la suite de ce premier contrôle. Deux autres contrôles, effectués cette fois-ci dans des entrepôts occupés par le grossiste, ont mis en évidence de nouvelles références interdites. Plus de 2 tonnes supplémentaires ont alors été confisquées.

Le commerçant est un « multirécidiviste »

« Le commerçant avait déjà été contrôlé par la DGCCRF sur le même sujet et est considéré comme multirécidiviste », déclare un enquêteur au Parisien. L’homme écopera d’une amende dont on ignore encore le montant.

« Cette affaire illustre la mobilisation de la Douane dans la protection du consommateur et la santé publique, suite au transfert, le 1er juin 2023, des missions de contrôles sanitaires de la DGCCRF à la Douane française », se félicite cette dernière sur son site.

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